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transporturbain - Le webmagazine des transports urbains

31 mars 2021

Nice : prolongement de la ligne 1 sans tram-train

Manifestement, épilogue techniquement heureux pour le principe de prolongement de la ligne 1 des tramways de Nice au-delà de l'hôpital Pasteur : elle rejoindra le quartier de l'Ariane et La Trinité Victor pour finir à Drap-Cantaron mais sans envisager une interconnexion tram-train pour 3 km.

Le projet est cependant phasé avec une première étape prévoyant le prolongement jusqu'à L'Ariane, amorcé non pas depuis le terminus de l'hôpital, mais depuis la station Pont Michel, ce qui est un peu étonnant. Le tram franchirait le Paillon plus au nord, au débouché sud du boulevard de l'Ariane, qu'il empruntera, le long du fleuve. La deuxième est courte mais s'explique assez aisément par les modalités de franchissement de la voie rapide, du Paillon et de la voie ferrée pour créer la correspondance entre le tram et le train avec un parc-relais. Ensuite, la troisième et dernière étape enverrait le tram jusqu'à Drap où serait également établi un parc-relais.

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La Trinité Victor - Boulevard du général De Gaulle - 20 janvier 2020 - Le prolongement du tramway se fera donc sans interconnexion avec le réseau ferroviaire, et rejoindra le tracé de la ligne de bus 14 au nord de la gare. © transporturbain

Cet article de Nice Matin indique en outre qu'il y aurait un tunnel sur 1,5 km (pour une nouvelle section de 6 km) avec un investissement de 340 M€ (dont il est dit qu'il serait inférieur à celui du scénario en tram-train... c'est dire !). Le tramway arriverait à La Trinité en 2026 et à Drap en 2028.

Sur le plan de l'exploitation, cette nouvelle section sera-t-elle intégrée à la ligne 1, déjà bien chargée, ou exploitée de façon indépendante, quitte à imposer une correspondance aux voyageurs ? Une rupture de charge n'est pas à écarter : elle semble aussi envisagée pour la ligne 4 à Nice Saint Augustin...

Avec le prolongement de la ligne 2 qui s'esquisse entre le centre administratif vers la mairie de Saint Laurent du Var, de la ligne 3 de Saint Isidore à Lingostière, la création de la ligne 4 vers Cagnes sur mer et donc l'extension dans la vallée du Paillon, il ne manquerait plus qu'une extension de la ligne 2 depuis le port vers la gare de Riquier voire l'université pour rejoindre la ligne 1 afin compléter le réseau !

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30 mars 2021

Lyon : T2 dessert le cours Charlemagne

Pour appuyer la ligne T1 en limite de capacité, la ligne T2 des tramways lyonnais a été prolongée de Perrache à Montrochet, où un tiroir de retournement a été aménagé à proximité du bâtiment du conseil régional. L'option d'un terminus en boucle que transporturbain avait suggérée (avec à terme le prolongement de T6 de Debourg à Montrochet) n'a pas été retenue.

Avec plus de 100 000 voyageurs par jour, T2 avec une longueur de 16,1 km dépasse d'une courte tête la ligne T4 et ses 16 km.

L'actualité lyonnaise est décidément riche :

  • concertation sur le tracé du prolongement de T6 : sur ce point, le tracé ouest semble plus cohérent avec les perspectives d'exploitation de l'ensemble du réseau, en intégrant les actuelles réflexions sur les lignes T8 et T9, puisqu'il semble plus simple de couper l'actuel tronc commun T1-T4 au niveau de la station Gaston Berger. Il serait intéressant d'envisager le prolongement de T6 jusqu'au plus près de la Cité Internationale ;
  • saisine de la Commission Nationale du Débat Public concernant la proposition d'un téléphérique entre Francheville et Gerland, qui ravive au passage les débats sur une cinquième ligne de métro sans vraiment - à notre sens - répondre aux enjeux de desserte du 5ème arrondissement et plus largement de l'ouest de la Métropole ;
  • adoption du principe d'un BHNS entre la gare de la Part-Dieu et l'aéroport Saint Exupéry, qui pourrait être équipé de trolleybus puisque le SYTRAL a déjà prévu l'électrification de la ligne 25 en partie intégrée à ce projet : il y aurait matière à combiner ce projet avec les autres sites propres existants dans le secteur (boulevard urbain est et route d'Heyrieux) pour constituer un petit réseau de lignes structurantes complétant le maillage étudié en tramway.
28 mars 2021

Le Mans allongera ses tramways

L'agglomération du Mans a adopté le 25 mars dernier le budget destiné à allonger à 43 m l'intégralité de son parc de Citadis afin d'augmenter la capacité du réseau, après avoir précédemment resserré les intervalles : 40,8 M€ seront consacrés à la modification du matériel et 14,2 M€ pour adapter le dépôt et allonger les quais des stations.

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Le Mans - Place des Jacobins - 21 août 2015 - Livrés en version classique de 32 m, les Citadis type 302 du Mans vont donc être allongés. Passer à des rames de 300 places montre bien que l'amélioration des transports publics même dans des bassins de taille relativement modeste porte ses fruits. © transportrail

Profitons de cette nouvelle pour souligner la création d'une nouvelle connexion entre tramway et trains avec une gare à hauteur de l'hôpital desservie par les trains Le Mans - Laval et Le Mans - Alençon : outre l'hôpital, elle facilitera l'accès au pôle universitaire manceau sans passer par la gare centrale et le tronçon le plus chargé du réseau de tramways. Ouverture prévue en septembre 2023.

13 mars 2021

Toulouse : après l'annulation du PDU...

Adopté en 2018, le Plan de Déplacements Urbains de la métropole toulousaine a été annulé par le Tribunal Administratif à la fin du mois de janvier, à la suite de recours de l'association 2 Pieds - 2 Roues, le jugeant insuffisamment ambitieux en matière de report modal et de réduction de la pollution. Evidemment, les débats se focalisent sur la troisième ligne de métro, pourtant déclarée d'utilité publique et dont les marchés ont été attribués : le jugement reproche l'absence de scénarios alternatifs pour mesurer l'efficacité des projets proposés.

A court terme, c'est l'ancien PDU qui redevient applicable et il est manifestement encore moins favorable, en particulier pour les cyclistes. Mais il semble illusoire de croire que cette annulation entrainera l'arrêt du projet du nouveau métro et favorisera d'autres scénarios, autour d'un RER toulousain. La nouvelle ligne de métro n'est pas exempte de critiques, tout comme certains principes de connexions aux lignes ferroviaires qui semblent smplement transférer la charge des trains au réseau urbain selon une étrange complémentarité... et à vrai dire sans se soucier de la capacité réelle du réseau urbain à encaisser le report des flux.

Mais plus largement, il apparaît qu'à Toulouse, est nécessaire une remise à plat de ce qui peut encore l'être. Concernant la troisième ligne de métro, il sera difficile de plaider l'arrêt complet du projet. En revanche, les réalités budgétaires pourraient entrainer un phasage du projet. Le moignon de réseau de tramways a été mis de côté et Tisseo a privilégié la réalistion de BHNS plus ou moins développés. La question du RER reste centrale, car l'amélioration des dessertes ferroviaires peut être un puissant outil de réduction de la congestion du réseau routier, à condition d'assurer des connexions et des complémentarités efficaces avec les lignes urbaines (métro, tramway, BHNS).

Mais le projet du métro Colomiers - Labège est désormais tellement intégré dans le paysage toulousain qu'il sera délicat politiquement et techniquement délicat de le remettre en cause : un syndrome bien connu en Ile de France...

A lire également :

 

11 mars 2021

Caen annonce un tramway est-ouest

Comme quoi, un aiguillage posé par anticipation n'est jamais inutile. La preuve. La Communauté Urbaine de Caen annonce la mise à l'étude d'un axe structurant est-ouest en tramway et esquisse plusieurs possibilités de tracé, desservant à l'ouest Bretteville sur Odon, Saint Germain la blanche herbe, Saint Contest, et à l'est Colombelles et Grentheville.

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Le schéma explore également des extensions sur l'actuel réseau depuis Campus 2 vers La Bijude, dans Fleury sur Orne et au-delà de l'actuel terminus de la presqu'île (mais on ne sait pas de quel côté du canal de l'Orne).

Notre dossier sur les tramways de Caen esquissait également des propositions d'extension.

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9 mars 2021

Annecy envisage le tramway

C'est un sujet qui revient épisodiquement dans cette cité alpine et lacustre, surtout à l'approche d'élections. Mais le changement de majorité aux élections municipales de 2020 et l'abandon du vieux projet de tunnel routier sous le massif du Semnoz ont un peu changé la donne. Une étude a été confiée à Systra pour évaluer le potentiel d'un réseau de transports en commun en site propre dans l'agglomération d'Annecy. Au regard de l'activité économique, de la dynamique démographique et du potentiel touristique, Annecy aurait bien une taille suffisante pour envisager un réseau de tramways, avec un trafic qui pourrait être à l'équivalent des réseaux de Besançon et du Mans.

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Annecy - Place de la Gare - 13 août 2018 - Il existe déjà des aménagements facilitant la circulation des autobus à Annecy, notamment aux abords de la gare, dont la place est un point central du réseau de bus, accueillant aussi les autocars interurbains. © transporturbain

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Annecy - Rue Carnot - 23 décembre 2019 - La desserte centrale d'Annecy par un tramway supposerait de franchir une étape de plus dans la réorganisation de la circulation automobile dans cette cité aux activités économiques et touristiques intenses. © transporturbain

Les études identifient 2 axes à fort potentiel, l'un nord-sud entre Pringy et Seynod et l'autre est-ouest entre Glaisins et Epagny, pour un budget prévisionnel de l'ordre de 390 M€ (pour mémoire, le tunnel tunnel du Semnoz était devisé à environ 350 M€).

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Pour la desserte de la rive ouest du lac d'Annecy, régulièrement évoquée par les associations locales, l'orientation pour l'instant préfèrerait un BHNS. Cependant, la configuration de la voirie ne serait pas systématiquement suffisante pour assurer un bon niveau de priorité aux autobus. Revient donc une fois de plus l'idée d'utiliser l'emprise de l'ancienne ligne ferroviaire Annecy - Albertville, qui pourrait accueillir une branche supplémentaire du réseau de tramways. L'emprise ayant une largeur minimale de 13 mètres, il serait possible de combiner sur ce même espace une voie de tramway et le maintien d'une voie verte (ce qui est son usage actuel), avec un coût de l'ordre de 9 M€ du kilomètre. Le coût de cette branche pourrait atteindre 235 M€ dans l'hypothèse où elle irait jusqu'à Faverges, à 25 km d'Annecy. Un phasage dans un premier temps à Saint Jorioz ou à Duingt pourrait être imaginé pour lisser l'investissement et, évidemment, débuter par la section présentant le plus fort potentiel. Mais il est vrai qu'une liaison directe depuis Faverges, avec des possibilités de rabattement. Cependant, Faverges n'est pas à ce jour dans la communauté d'agglomération du Grand Annecy, ce qui conforte l'idée de phasage.

4 mars 2021

Crealis version trolleybus : l'après-Cristalis

C'est un début modeste puisqu'il n'y a que 3 exemplaires en France, et ils sont à Limoges. Une décennie après l'arrêt de la production du Cristalis, trop complexe et pas assez fiable, le trolleybus essaie de tirer son épingle du jeu face à la volonté d'éliminer le gasoil dans les transports en commun et à la tentation de la simplicité apparente de l'autobus électrique à batteries.

Limoges a ouvert la voie avec ces 3 Crealis - sur base Urbanway articulé - commandés à Iveco, en partenariat avec Skoda, fournisseur de la chaîne de traction. Il faut espérer que les 2 lignes de BHNS actuellement étudiées adopteront elles aussi le trolleybus puisqu'une bonne partie du parcours de ce projet est déjà doté de bifilaires. Saint Etienne a suivi et Lyon amplifie le mouvement. Mais pour l'instant, le trolleybus reste en France une niche alors que le potentiel ne manque pas !

Voici donc un nouveau dossier de transporturbain présentant ce nouveau trolleybus, complétant notre panorama sur les modèles disponibles sur le marché européen.

1 mars 2021

Berlin : les KT4D quittent le réseau... avec lenteur !

Un départ discret, pour cause de coronavirus... et qui n'en finit pas d'être finalement reporté. Il restait 40 motrices Tatra KT4D : elles quittent petit à petit le réseau de tramways de Berlin, du fait d'un nombre suffisant de Flexity et de GT6N rénovées : la 200ème rame a été livrée, sur un marché portant sur la livraison de 231 unités. Un nouveau marché a été lancé, avec des rames de 43 m et de 55 m.

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Köpenick - Müggelheimerstrasse - 22 septembre 2010 - Un traditionnel couplage de KT4D sur la ligne 67 arrive dans le centre de cette commune berlinoise qui dispose quasiment d'un réseau autocentré, où les Tatra ont longtemps été dominantes. © transporturbain

Les KT4D berlinoises intéressent certains réseaux : ainsi, 30 rames ont une seconde vie en Ukraine à Lviv.

18 février 2021

Le Havre : extensions confirmées pour le tramway

Deux nouvelles sections vont être créées pour étendre le réseau de tramways du Havre, totalisant 13 km supplémentaires et nécessitant 16 nouvelles rames. Le budget est évalué à 320 M€. Pour l'instant, le projet est présenté comme une ligne C au départ de la plage vers la gare, en tronc commun avec les lignes A et B.

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Une première branche à partir de la gare desservira le quartier des Docks, au sud des voies ferrées, jusqu'à la vallée Béreult. La seconde, depuis la station Université, traversera les quartiers de Graville et Soquence avant de remplacer la desserte ferroviaire Le Havre - Rolleville (la Lézarde Express Régionale), dans un premier temps jusqu'à Montivilliers. Ce choix a fait l'objet de discussions très animées, certains syndicats de cheminots y voyant « une atteinte au service public, une aberration économique et écologique ». Rien que ça !

Le projet a lui-même évolué par rapport aux premières études qui envisageaient d'aligner la desserte de Montivilliers et celle des Docks. Le temps de parcours depuis Montivilliers aurait été trop long. Le schéma de desserte par Graville et Soquence devrait délester en partie la ligne de bus C2 qui est la plus chargée du réseau.

Chaque branche de la nouvelle ligne C sera desservie toutes les 8 minutes. Des études vont être menées pour gérer le tronc commun à 4 missions cadencées à 2 minutes. Pour Montivilliers, quoi qu'en disent certains syndicats, ne sera pas perdante au change puisque le projet augmente fortement la desserte (passant d'un autorail toutes les 30 minutes à un tramway toutes les 8 minutes, sans compter les améliorations le week-end), supprime la correspondance à la gare et offre un accès direct au centre du Havre.

Les études menées par SNCF Réseau pour envisager la LER avec une cadence au quart d'heure impliquaient d'importants travaux sur l'axe Paris - Le Havre avec la création d'une troisième voie dédiée et la dénivellation de la bifurcation de Harfleur, impliquant plusieurs dizaines de millions d'euros d'investissement.

Le potentiel est estimé à 28 000 voyageurs supplémentaires, soit la moitié du trafic empruntant habituellement le réseau actuel.

Le devenir de la section Montivilliers - Rolleville de la voie ferrée n'est précisé à ce stade, mais il se dit que le tramway pourrait pousser un peu plus au nord à Epouville.

 

13 février 2021

Lyon va commander 155 trolleybus !

Après les 34 Lightram 19 destinés aux lignes C13 puis C11, le SYTRAL lance un nouvel appel d'offres, en 2 lots distincts, pour la fourniture de nouveaux trolleybus standards et articulés, sur une durée de 8 ans, avec un volume prévisionnel de 53 véhicules de 12 mètres et 102 véhicules de 18 mètres.

Cette commande surclasse en volume celle des ER100 (110 voitures dans un premier temps + 26 supplémentaires) et même celle des VA3-B2 (142 unités). Si on ajoute les 34 trolleybus articulés en cours de livraison, l'effectif serait d'au moins 189 trolleybus !

Le marché d'une durée de 8 ans pourrait couvrir les besoins de remplacement des Cristalis (nul doute d'ailleurs que les prestations des Lightram vont quelque peu convaincre le SYTRAL... d'autant que les premiers exemplaires ont désormais 21 ans !). Il conforte - enfin - le programme d'équipement de 6 nouvelles lignes (C5, C6, C25, 19, 25 et 38).

Parmi elles, la ligne 25, effectuant actuellement le parcours Part-Dieu - Bron Sept Chemins, mérite notre attention. Avec la mise en oeuvre de l'actuel réseau Atoubus à la rentrée 2011, elle avait été passablement dégradée, passant de 5 services par heure à seulement 3, alors que les constructions sur son parcours, sur l'avenue Lacassagne et dans le quartier de Montchat, amenaient de plus en plus d'utilisateurs potentiels. Ajoutons qu'à cette même date, le remplacement de la ligne 28 Part-Dieu - Laurent Bonnevay par un prolongement de la ligne 13 (rebaptisée C13) de l'Hôtel de Ville à Grange Blanche avait eu pour conséquence le remplacement de bus articulés par des véhicules standards. L'opération était quelque peu malheureuse...

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Lyon - Rue Ferdinand Buisson - 15 juillet 2011 - La ligne 25 pourrait constituer l'épine dorsale de l'axe structurant Part-Dieu - Est lyonnais. L'intérêt à desservir le pôle hospitalier Lyon Est pourrait réinterroger son tracé, traversant actuellement le quartier résidentiel de Montchat où la population augmente à la faveur de construction de petits immeubles en remplacement de maisons individuelles... © transporturbain

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Bron - Rond-Point des Sept Chemins - 17 avril 2008 - Historiquement à la limite de l'agglomération, le carrefour des Sept Chemins pourrait dans les années à venir être le point de connexion de plusieurs liaisons en site propre quadrillant l'est lyonnais, entre les lignes T2 et T3 et du futur tramway qui ne manquera pas d'achever la rocade en cours de constitution avec les maillons nord (La Doua - La Soie) et sud (Gerland - Vénissieux). © transporturbain

En revanche, les projets de reconversion des terrains de l'ancienne gendarmerie de Bron, la requalification de la route de Genas, qu'emprunte la ligne 25 et la saturation de T3, amènent à envisager la réalisation d'un TCSP - probablement routier au moins pour commencer - sur son itinéraire. Dans ce cas, la ligne 25 pourrait prendre du galon pour devenir un axe structurant et il ne serait pas illogique de l'équiper de véhicules de grande capacité. Au passage, transporturbain suggère une évolution de son parcours, abandonnant la traversée du quartier de Montchat pour aller desservir le pôle hospitalier Lyon Est. L'opération est d'autant plus envisageable qu'un autre projet du SYTRAL, le prolongement de T6 de ces hôpitaux vers le campus de La Doua, a également été confirmé dans le mandat 2020-2026, ce qui aura pour effet de remettre en question la ligne C26 qui assure une mission comparable (du moins de Montchat à La Doua). Il faudra donc reprendre complètement la desserte du quartier de Montchat. Alors autant envisager une page blanche...

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Lyon - Place Jean Macé - 15 juin 2018 - Un Cristalis articulé sur C4 (des standards sont habituellement prévus) et un modèle classique sur la ligne C14 en arrière-plan. Les premiers véhicules de ce modèle ont déjà 20 ans ! © transporturbain

En attendant, évidemment, vous pouvez consulter le dossier de transporturbain consacré aux trolleybus lyonnais et ses extensions souhaitables !

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