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transporturbain - Le webmagazine des transports urbains
28 octobre 2015

Strasbourg : les TER sur l'abonnement urbain

A partir de septembre 2016, les abonnés de la CTS pourront utiliser les TER dans l'eurométropole de Strasbourg desservie par 14 gares. L'objectif est évidemment de procurer des gains de temps par rapport au réseau urbain pour les habitants des franges de l'agglomération en utilisant le train. La CTS engagera d'ailleurs une restructuration du réseau de bus pour améliorer la dessertes de ces gares  et la métropole amplifiera la démarche de modernisation des gares avec la SNCF en développant les parcs-relais pour voitures et vélos. La mesure ne concernera que les abonnés mensuels et annuels. La métropole versera une compensation à la Région Alsace pour compenser la perte de recettes liée à cette réduction tarifaire accordée aux voyageurs actuels et à l'induction de trafic supplémentaire.

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 Strasbourg Meinau - 30 janvier 2015 - Deux autorails RS1 de l'OSB assurant la liaison Strasbourg - Offenburg : cet exploitant privé dessert toutes les 30 minutes la gare de la Meinau, en correspondance avec les lignes A et E du tramway. L'accès aux trains dans la métropole avec un titre urbain proposera de nouvelles possibilités d'itinéraires pour gagner le centre-ville. © transporturbain

L'intégration tarifaire devrait encore évoluer en 2017 lorsqu'il s'agira de mettre en service le prolongement de la ligne D du tramway à Kehl avec la perspective d'une ouverture du réseau situé de l'autre côté du Rhin aux abonnés CTS.

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25 octobre 2015

Sud grenoblois : quelles possibilités ?

L'entrée sud de l'agglomération grenobloise est quotidiennement encombrée d'autant que Pont de Claix constitue un point de passage obligé des trois axes principaux (A51, N75, D1075). La desserte ferroviaire du Y grenoblois présente une forte dissymétrie avec une branche sud faiblement desservie : la ligne des Alpes est la moins bien équipée et son service se limite à 8,5 allers-retours, une consistance notoirement inusuffisante pour proposer un service périurbain suffisant. Pourtant, avec les communes de Vif, Varces et Vizille (les "3 V"), le potentiel existe et le trafic routier suffit à en démontrer le volume. L'offre routière est elle aussi nourrie avec les lignes C2 et 17 (TAG), Express 3, 3000, 4100, 4101, 4500 (Transisère). 

Le prolongement de la ligne E pourrait répondre aux besoins de liaison rapide et capacitaire pour Pont de Claix, mais l'enjeu réside surtout dans la mise en place d'une offre rapide vers les communes les plus éloignées de la métropole grenobloise. transporturbain explore le sujet dans une étude sur le sud grenioblois qui s'intéresse aux différentes possibilités, des limites au développement du TER classique jusqu'à l'évolution de la ligne E sous la forme d'un tram-train. Pour en savoir plus, consultez notre nouveau dossier, qui attend vos commentaires.

24 octobre 2015

Brest pense à un tram-train

La nouvelle métropole brestoise confirme son intention de créer une deuxième ligne de tramway entre la gare et l'hôpital de La Cavale-Blanche, selon une orientation nord-sud. L'idée d'interconnecter tram et train continue de faire son chemin : s'il n'est plus vraiment question d'aller à Landerneau par tram-train, la métropole souhaite envisager l'utilisation du réseau ferroviaire entre Brest et Le Relecq-Keruhon soit environ 5 km.

21 octobre 2015

Berlin : U5 avance

Lancés voici 5 ans et demi, les travaux de jonction des lignes de métro U5 et U55 entre Alexanderplatz et la porte de Brandebourg ont franchi une étape décisive à la mi-octobre avec l'achèvement du percement du tunnel de 2,2 km. Désormais, les travaux vont porter sur la construction des 3 nouvelles stations (Berlin Rathaus, Museumsinsel et Unter den Linden). La mise en service de la ligne U5 "unifiée" est prévue en 2020. Elle viendra améliorer l'accès à la gare centrale qui s'effectue aujourd'hui d'abord par la S-Bahn, et marginalement par la navette de métro U55 faisant terminus à la porte de Brandebourg. En proposant une seconde liaison entre la gare centrale et Alexanderplatz croisant la Friedrichstrasse, le trafic sur la S-Bahn devrait être allégé, améliorant les conditions de transport sur l'axe est-ouest de Berlin.

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Berlin - Unter den Linden - 22 septembre 2012 - Pour réaliser les travaux, les engins de chantier ont pris place sur la célèbre avenue berlinoise dont la circulation a été fortement réduite. L'espace pour les piétons aussi. Le cliché est pris à proximité du carrefour avec la Friedrichstrasse en direction de la porte de Brandebourg. © transporturbain

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Berlin - Station Hauptbahnhof - 22 septembre 2012 - Le service de la ligne U55 se contente de compositions type F74 de 2 voitures mais les quais sont évidemment conçus pour la future exploitation avec des trains de 6 voitures. © transporturbain

19 octobre 2015

GART 2015 : de l'électricité à défaut de financement

transporturbain vous propose un rapide panorama des Rencontres Nationales du Transport Public organisées par le GART à Lyon fin septembre. Pour la première fois, le Premier Ministre s'y est rendu, ce qui fut l'occasion pour les élus du GART de rappeler le décalage entre les aspirations à l'excellence environnementale liées à la tenue de la prochaine COP21 et les carences de financement des transports publics urbains et régionaux confrontés à une demande toujours croissante. Dans les allées du salon, l'autobus hybride traçait son sillon, l'autobus électrique chinois pointait son nez tandis que l'industrie ferroviaire était dans une position d'attente quant aux décisions concernant les TET, le financement des TER ou la relance des projets de tramways.

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14 octobre 2015

Casablanca : nouvelle commande pour Alstom

Alstom engrange encore un marché et conforte sa situation de monopole sur les tramways d'Afrique du Nord avec la signature d'un marché de 100 M€ pour la fourniture de 50 rames Citadis de 32 m. Ces rames sont financées par la France (65% par le biais du fonds de soutien aux pays émergeants) et le Maroc (35%). Elles sont destinées à assurer le service de la première ligne dont le prolongement sur pas moins de 31 km, ouvrira fin 2018. Ce projet portera la longueur du réseau à 53 km. Au total, 124 rames Citadis circulant en UM2 seront exploitées.

12 octobre 2015

Nice : Alstom remporte la ligne 2

Sans surprise, Alstom remporte le marché de fourniture du matériel roulant et du système d'alimentation de la ligne 2 du tramway de Nice. D'un montant de 91 M€, il porte en tranche ferme sur 19 rames Citadis 405 (et 18 en tranche conditionnelle), sur la fourniture du nouveau système de recharge statique à l'arrêt et sa maintenance pendant 12 ans.

Le Citadis 405 se caractérisera par ses doubles portes en extrémité, la surface vitrée accrue de 40% par rapport aux actuels Citadis, le nouveau bogie Ixège plus économe pour les roues, une diminution de la consommation d'énergie de 30%, une baisse estimée des coûts de maintenance de 20% et par la présence de trappes de secours liées à la circulation en tunnel.

Nice est la première application du Système de Recharge Statique par le sol (SRS), permettant d'emmagasiner environ 1,1 MW à 1500 A en 20 secondes, pendant un arrêt commercial. Nice se lance donc dans l'aventure d'un système d'alimentation sans fil : espérons que les débuts seront moins chaotiques que l'APS à Bordeaux.

Alstom l'emporte face à CAF, qui proposait également un système de recharge en station de ses rames Urbos.

Le dossier sur l'actuel tramway de Nice est évidemment mis à jour...

9 octobre 2015

Dossier tramway de Nice

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Nice - Avenue de la République - 29 octobre 2012 - Parmi les photos à retrouver dans notre dossier, cette vue nocturne de la place Garibaldi mettant en valeur l'architecture piémontaise restaurée lors de l'arrivée du tram et très bien mise en valeur par l'éclairage urbain. © transporturbain

Nous avions mis un peu de côté notre tour d'horizon des tramways français modernes. Le chapitre consacré au réseau niçois est désormais complété par la parution de notre dossier consacré à la première ligne moderne et aux projets d'extensions de ce réseau. Le retour du tramway dans les rues de Nice résulte d'un processus assez long, lié à la fois à un lancement tardif, au contexte politique d'alors et à quelques "délicatesses" dans la conduite du projet et du chantier. La première ligne de 8,7 km se singularise par son caractère très urbain, qui en fait aussi la plus lente de France. C'est aussi la plus fréquentée rapportée au linéaire, avec plus de 130 000 voyageurs par jour. La deuxième ligne est désormais en travaux. Elle traversera Nice d'est en ouest et circulera en tunnel afin d'être plus rapide et de pouvoir rester attractive avec ses futures extensions dans la plaine du Var ou sur le littoral. Avec le projet de rejoindre Cagnes sur mer, n'est-on pas en train d'assister au retour des tramways de Nice et du littoral ?

Le nouveau dossier de transporturbain est en ligne, tout comme les deux premiers chapitres consacrés à l'histoire de l'ancien réseau. Ils attendent vos commentaires.

7 octobre 2015

Marseille lance l'automatisation de son métro

Le projet d'automatisation du métro de Marseille est officiellement lancé depuis la validation le 25 septembre dernier de son plan de financement. Il comprend 4 volets :

  • 286 M€ pour l'acquisition de 38 rames de 4 voitures d'une longueur maximale de 75 m, livrables entre 2021 et 2024 ;
  • 86 M€ pour l'installation de portes palières protégeant les voies, d'une hauteur de 1,75 m
  • 73 M€ pour le système d'exploitation du réseau ;
  • 23 M€ pour les outils de communication liés à l'exploitation automatisée du réseau.

Le schéma retenu est similaire à celui de la ligne 1 du métro parisien avec une migration progressive et une période de cohabitation entre les rames MPM76 existantes et le nouveau matériel, ce qui laisse supposer que le nouveau matériel devra disposer de la même disposition des portes que l'actuel.

6 octobre 2015

Lyon : enquête publique pour la ligne B

Du 12 octobre au 13 novembre prochain se déroulera l'enquête d'utilité publique du projet de prolongement de la ligne B du métro lyonnais de la gare d'Oullins, son actuel terminus, jusqu'au pôle hospitalier Lyon Sud. L'importance de ce dernier est appelé à se renforcer très prochainement dans le cadre du nouveau plan directeur des Hospices Civils de Lyon. Le site accueillera 3100 agents hospitaliers, 1000 chercheurs et 4400 étudiants, générant d'importants flux auxquels s'ajouteront patients et visiteurs. On peut d'ores et déjà craindre que les conditions de transport pour accéder à l'hôpital, déjà médiocres, s'avèreront franchement insuffisantes dès la mise en place de cette restructuration à l'échelle de la métropole lyonnaise.

2500 m et 2 stations

Le projet de base prévoit 2 stations supplémentaires, l'une dans le centre d'Oullins et l'autre à l'hôpital, sur une longueur de 2,5 km. Il est également prévu au-delà du terminus une arrière-gare permettant de garer le matériel non utilisé à l'heure creuse et la nuit. Un parc relais de 900 places et une gare routière pour les autobus sont également prévues. Le coût du projet atteint 394 M€ aux conditions économiques de 2012.

Il existe 3 variantes de tracé dans Oullins, où il est nécessaire d'éviter le bloc granitique de la butte de Montmein. La station du centre d'Oullins sera implantée soit devant la mairie (sous la grande rue) ou à une centaine de mètres au nord (devant l'église), cette dernière solution semblant privilégiée compte tenu de conditions de réalisations plus simples et sans acquisitions foncières. La station sera environ à 26 m sous la chaussée.

Le terminus sera implanté à l'ouest du centre hospitalier, sur les terrains de l'actuel parking, mais en sous-sol à environ 15 m de profondeur. La station sera donc relativement à l'écart du site, ce qui nécessitera la révision des cheminements piétonniers voire l'instauration d'une navette par bus pour relier les différents équipements hospitaliers et scientifiques. Au-delà, le SYTRAL propose 2 variantes d'aménagement de l'arrière-gare avec 10 ou 24 positions.

La nouvelle exploitation de la ligne B automatisée

Le dossier précise aussi l'évolution de la ligne B et son automatisation prévue en 2020. La ligne sera exploitée avec 19 trains de 2 voitures type MPL14 (appellation provisoire), remplaçant 14 trains de 3 voitures type MPL75, qui seront envoyés sur la ligne A pour y renforcer la desserte et ménager un parc qui sera alors quadragénaire.  De la sorte, la capacité horaire pourra passer de 7700 à 10100 places / heure / sens grâce à un intervalle de 104 secondes au lieu de 180 actuellement.

Avec le prolongement vers les hôpitaux sud, même en desserrant l'intervalle à 146 secondes, la ligne B pourra assurer une capacité de 13100 places / heure / sens avec 36 trains MPL14 de 2 voitures assemblés en 18 unités de 4 voitures.

Il faudra alors moins de 18 minutes pour relier la gare de la Part Dieu au centre hospitalier Lyon Sud contre 35 actuellement et encore avec beaucoup d'aléas liés à la circulation des autobus dans les étroites rues du centre d'Oullins. L'objectif de mise en service est fixé à l'été 2023.

Plus loin encore ?

Le SYTRAL esquisse dans son dossier un ultime prolongement jusqu'à l'autoroute A450 Lyon - Brignais, où pourrait être installé un autre parc-relais, accessible depuis un nouvel échangeur.

A minima, compte tenu de la position de la fin des remisages d'arrière-gare au pied des immeubles du quartier Champlong, une station supplémentaire pourrait être envisagée. Tout en restant en tunnel, il serait possible de conserver la capacité de remisage en aménageant un tunnel à 4 voies, avec 2 voies circulantes latérales et 2 voies de remisage centrales, selon une disposition identique à la section Porte Maillot - Les Sablons de la ligne 1 parisienne.

Dans le but de maîtriser les coûts, compte tenu d'une faible urbanisation et de potentialités encore existantes, le recours à un tracé aérien depuis le centre hospitalier pourrait être intéressant, à condition de maintenir l'objectif de remisage, puisque la ligne B ne dispose pas de capacités de stockage côté Charpennes (du fait du terminus à voie unique).

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