Clermont-Ferrand : des doutes sur le Translohr
Mieux vaut tard que jamais. A la faveur de l'élection d'un nouveau président à la tête du SMTC, l'autorité organisatrice des transports dans l'agglomération clermontoise, un entretien dans La Montagne (à télécharger) montre une inflexion sensible du discours concernant le Translohr. Morceaux choisis :
A la question sur le faible succès commercial du Translohr par rapport au tramway classique : "Alstom vend essentiellement des tramways sur rails et on ne connaît pas les perspectives de commercialisation des NTL (New TransLohr). C'est vrai que l'avenir risque d'être compliqué. D'autant que ce système est plus cher que les autres."
A propos des perspectives d'une deuxième ligne et du choix technologique : "Nous n'en sommes pas encore là mais c'est un problème auquel nous réfléchissons? Un tramway est conçu pour durer 30 ans. Le nôtre n'a que 10 ans. Il fonctionne plutôt bien [...]. Mais notre système sur pneus coûte cher et nous n'avons pas de visibilité à long terme, notamment en termes de fabricants. Si nous mettons en route une ligne B, cela nous projette 40 ans dans l'avenir."
En outre, afin de traiter les problèmes structurels du viaduc Saint Jacques, à la suite d'une expertise dont les conclusions seront remises en octobre, le SMTC envisage de créer un second dépôt pour les Translohr afin de pouvoir exploiter la ligne A en deux demi-lignes pendant les longs travaux qui se profilent.