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transporturbain - Le webmagazine des transports urbains
24 janvier 2023

Berlin : bus à batteries plutôt que trolleybus

Revirement à Berlin : les études de conversion de plusieurs lignes d'autobus au trolleybus bi-articulé sont abandonnées. Le projet concernait dans un premier temps 4 lignes à l'ouest de la capitale allemande : M32, M49, X34 et X49. Le plan de conversion à la traction électriques des lignes de bus du BVG avait donc envisagé le recours au trolleybus moderne, avec recharge dynamique des batteries, moyennant l'électrification de 50 à 60 % de la longueur de ces itinéraires. Le blocage est lié aux conditions de réalisation des infrastructures, notamment les lignes aériennes, avec le risque de réduire le nombre de places de stationnement sur certaines artères.

Par conséquent, le Sénat de Berlin et le BVG réorientent leur stratégie vers des solutions avec des infrastructures plus réduites, avec recharge ponctuelle à certains arrêts. Retour à la case départ en somme, avec pour conséquence un retard du calendrier de réduction de l'usage de véhicules thermiques au gasoil. Dommage.

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Commentaires
C
L'abandon de l'affaire des trolleybus à Berlin ne surprend pas vraiment. La capitale étant n'ayant que peu de dénivellations, et même si le trolleybus est plus efficace que n'importe quel type d'autobus par la présence de l'infrastructure, il y aurait peut-être une autre urgence : celle de reconstruire le réseau de tramway à l'ouest de la capitale afin de remplacer les autobus. Or, le trolleybus, nonobstant la présence de son infrastructure, n'apporte rien de très marquant par rapport aux autobus que ce soit en termes de capacités de transport ou de régularité (les autobus berlinois sont généralement réguliers). En revanche, les extensions des lignes de tram vers l'Ouest (en gros, le projet de reconstruction de toutes les grosses lignes supprimées en 1954-1967) apporterait une réelle amélioration des transports urbains de surface.<br /> <br /> Le tout maintenant, est de trouver les fonds.<br /> <br /> Ajoutons qu'il est souvent compliqué de réaliser de nouvelles infrastructures pour les transports urbains en Allemagne (beaucoup plus qu'en France) du fait de la forte pression des groupes d'automobilistes.<br /> <br /> Quant à la problématique des bifillaires, c'est l'habituel faux débat qui permet d'étouffer un projet. D'autant que - et en France, les discours sont les mêmes à la lettre - nul ne se formalise d'avoir sous les yeux des kilomètres de ferrailles roulantes ou stationnées le long des trottoirs, défigurant nos cités. Mais ce serait remettre en cause des décennies d'éducation pro-automobile ...
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A
Apparemment, la réduction de l'usage de bus à batteries prend lui aussi du retard.<br /> <br /> <br /> <br /> Le verbe "sholzen" ne s'applique pas qu'aux décisions du gouvernement fédéral.
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D
Selon la Berliner Zeitung qui rapporte les propos d'un porte-parole de la BVG, la recharge est, avec les progrès des bus électriques sur batteries, aujourd'hui la solution la moins chère et la plus rapidement réalisable.<br /> <br /> L'article n'évoque pas les places de stationnement, mais insiste sur l'espace occupé par les supports de LAC et les sous-stations. Et même les points de recharge vont prendre de la place ...<br /> <br /> Un politicien local ne cache pas son soulagement à l'annonce qu'il n'y aura pas de LAC. Et on va enfin pouvoirv rénover une piste cyclable, rénovation bloquée dans l'attente de plans approuvés pour la LAC ...<br /> <br /> <br /> <br /> Bref l'abandon de la LAC arrange tout le monde.
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T
"le risque de réduire le nombre de places de stationnement"<br /> <br /> Pfiou, les années 70 sévissent encore...et je vois mal en quoi l'implantation de bifilaires en nécessiterait. Un refus de les accrocher aux façades ?
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