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transporturbain - Le webmagazine des transports urbains
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22 juillet 2016

Genève : objectif 2018 pour TOSA

Les TPG, ABB et Hess ont signé le 15 juillet dernier les contrats relatifs au déploiement du TOSA sur la ligne 23 du réseau genevois, qui reliera à horizon 2018 Carouge à l'aéroport genevois. Les TPG vont donc acquérir 12 véhicules articulés de 18 m LighTram de 133 places ainsi que 13 stations de recharge en ligne, 3 postes de charge au terminus et 4 postes pour les dépôts, pour un investissement total de 24 MCHF. L'Office fédéral de l'énergie a accordé une subvention de 3,4 MCHF pour ce projet. Les travaux de génie civil et d'installation des stations de recharge en ligne et aux terminus sont financés par le canton de Genève à hauteur de 15 MCHF.

http://cdn.phys.org/newman/gfx/news/hires/2014/tosabusespow.jpg

TOSA : exemple de station de recharge flash en 15 secondes (cliché X)

La ligne de 12 km sera parcourue en 50 minutes à l'heure de pointe avec une cadence aux 10 minutes. Les TPG attendent dans un premier temps 10 000 voyageurs par jour.

TOSA est le fruit d'unpartenariat public-privé réunissant les TPG, l’Office de Promotion des Industries et des Technologies, les Services industriels de Genève, ABB Sécheron SA et le Canton de Genève, dans l'objectif de réduire l'empreinte énergétique du transport public. Il est aussi le fruit d'une coopération avec les écoles d'ingénierie des universités de Genève et de Lausanne.

TOSA permet de recharger le véhicule en 15 secondes, c'est à dire pendant un arrêt commercial, en lui procurant 600 kW, soit une autonomie d'environ 1500 m, ce qui réduit le volume et la masse des batteries embarquées à bord du véhicule, tout en générant une économie d'énergie de 10% par rapport à un véhicule électrique sur batterie de grande autonomie, pénalisé par l'importante capacité de stockage. Le véhicule étant équipé du freinage électrique à récupération, les décélérations permettent de recharger les batteries en roulant, hors dispositif de biberonnage.

Les TPG estiment le gain énergétique à 410 000 litres de gasoil par an, et 1000 tonnes de CO². Autre vertu environnemental, le moindre niveau sonore : 60 dB en phase d'accélération jusqu'à 30 km/h, contre 70 dB pour un bus Diesel, soit une réduction du bruit de moitié. Ceci dit, le trolleybus permet aussi un tel gain.

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12 mai 2014

Limoges inspire les trolleybus de Lucerne

Les VBL, exploitants du réseau de transport public de Lucerne, se sont portés acquéreurs de 9 trolleybus bi-articulés pour engager le renouvellement progressif de leur flotte de véhicules NAW datant de 1989. Si jusqu'à présent, les réseaux suisses n'avaient pas souhaité personnaliser la carrosserie de leur matériel, Lucerne s'est fortement inspiré des choix du réseau français de Limoges pour la face avant de ses nouveaux trolleybus qui seront présentés le 12 juin prochain. Il s'agit évidemment de Swisstrolley.

mégatrolley-lucerne

25 juillet 2012

Genève préfère Exquicity au Swisstrolley

Genève a retenu l'offre de Van Hool avec la déclinaison électrique de son nouveau produit à haut niveau de service, l'Exquicity, qui, rappelons-le, roulera, en mode thermique, dans les rues de Metz, et en version électrique à Parme, en Italie.

Les TPG n'ont pas retenu la candidature de Hess et son Swisstrolley, semble-t-il en raison de certains constats sur des problèmes de fiabilité et de vieillissement des véhicules.

Ce choix a été opéré après l'essai d"un véhicule destiné à Parme sur le réseau de trolleybus genevois et d'un AG330T de Milan. Quelques images ici.

Parallèlement, les TPG participent à l'étude sur la technique du biberonnage, un système de recharge en ligne par lequel les véhicules rechargent des batteries aux arrêts. Une première expérimentation serait envisagée l'année prochaine sur la ligne 5 pendant le congrès de l'Union Internationale des Transports Publics. Retour en quelque sorte au gyrobus équipé d'un volant d'inertie stockant l'alimentation pour une distance de l'ordre de 5 à 6 km. Deux véhicules ont circulé de 1953 à 1960 à Yverdon les Bains, à Leopoldville dans l'ancien Congo Belge devenu République Démocratique du Congo, abandonné en 1959, et à Gand entre 1956 et 1959 : dans les trois cas, les insuffisances du système de stockage d'énergie n'étaient pas au point alors que la méthode de captage semblait, elle, plutôt au point.

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