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transporturbain - Le webmagazine des transports urbains

6 septembre 2016

Strasbourg restructure son offre bus

Comptant parmi les "capitales françaises" du tramway, Strasbourg est desservie par 6 lignes. Les extensions sont désormais plus limitées car l'armature du réseau est déjà bien constituée. Il s'agira de relier prochainement Kehl et d'amorcer la desserte de Koenigshoffen. Une première ligne de BHNS a été mise en service entre la gare et l'Espace Européen de l'Entreprise, pour laquelle une extension vers la place de l'Etoile voire le quartier de l'Esplanade est à l'étude.

En complément, 8 M€ sont alloués au réseau de bus "traditionnel" pour en améliorer son efficacité. Dans une période où les moyens sont plus difficiles à mobiliser, le développement de nouvelles offres suppose préalablement une rationalisation du réseau existant. L'amélioration de la vitesse commerciale est ici considérée comme un important levier de productivité des moyens actuellement disponibles (véhicules, conducteurs) : aussi la métropole strasbourgeoise et la CTS engagent un premier programme d'amélioration des performances sur la ligne 15. Longue diagonale nord-est - sud-ouest entre Robertsau et Lingolsheim, elle se hisse en tête du palmarès des plus fortes augmentations de trafic depuis 2000. L'objectif est de gagner 5 minutes sur le temps de parcours et porter la régularité à 80% avec :

  • la création de sections en site propre représentant 20% de son itinéraire, notamment dans le quartier de l'Observatoire et sur l'axe Esplanade - Etoile - Hôpital Civil ainsi que la route de Schirmeck ;
  • la mise en place d'un franchissement prioritaire sur 25 carrefours,
  • l'installation de bornes de vente de titres de transport en station et d'une information dynamique des voyageurs sur les prochains passages.

Strasbourg - Quai Fustel de Coulanges - 31 janvier 2007 - C'est notamment sur les quais du canal du Rhône au Rhin que la mise en place d'un site propre avec priorité aux carrefours devrait produire les effets les plus visibles sur l'exploitation de l'actuelle ligne 15. © transporturbain

Les travaux seront terminés en avril 2017. A cette date, la ligne 15 deviendra L1 : une nouvelle appellation pour une nouvelle gamme de service entre le réseau structurant constitué du tramway (lignes A à F) et du BHNS (ligne G) d'une part et le réseau de bus de proximité d'autre part.

Une démarche un peu plus vertueuse que les réductions d'offres mises en place dans plusieurs agglomérations...

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2 septembre 2016

Caen : enquête publique pour le nouveau tramway

Du 5 septembre au 7 octobre se déroulera l'enquête d'utilité publique de la transformation du TVR caennais en tramway, intégrant deux nouvelles sections améliorant le maillage du TCSP dans le centre-ville. L'objectif de l'agglomération est de redorer l'image du réseau, souffrant des tares originelles du TVR, quitte à investir une somme conséquente - 247 M€ - pour réparer une erreur que certains avaient annoncée dès les origines du TVR. Mais parfois, le politique a besoin d'une preuve par l'exemple. Le nouveau tramway devrait attirer 64 000 voyageurs par jour contre 42 000 pour le TVR. Rendez-vous fin 2019 pour le troisième réseau de tramways de Normandie.

26 août 2016

Toulouse : 3,8 milliards € pour les transports

"Le plus ambitieux plan pour les transports urbains après Paris" : c'est ce qu'affirme le président de Toulouse Métropole. Le 25 juillet dernier, une enveloppe de 3,8 MM€ a été actée pour le développement des transports urbains dans la métropole toulousaine jusqu'en 2030. La majorité de ce budget sera allouée à la création d'une troisième ligne de métro, évaluée à 2,2 MM€. Sont également intégrés les opérations de doublement de la capacité de la ligne A (180 M€), le prolongement - en voie unique - de la ligne B à Labège (180 M€), le téléphérique au sud de la ville (62 M€) et la création de 10 lignes de BHNS (97 M€).

Ainsi, la hache de guerre au sud-est de l'agglomération, entre les partisans du prolongement de la ligne B et la création d'une nouvelle ligne de métro pour la desserte de l'Innopôle, est enterrée au moyen d'un non-choix.

PDU-toulouse

La Métropole prendra en charge les trois quarts de cet investissement en recourant essentiellement à l'emprunt. Le Département de Haute Garonne contribuera à hauteur de 201 M€. La Région Occitanie apportera 150 M€. La même somme est attendue de l'Etat y compris de crédits européens. Les intercommunalités toulousaines (c'est une spécificité locale : le PTU regroupe 4 intercommunalités dont le périmètre est plus large que le PTU et la nouvelle Métropole n'y a rien changé). Il reste tout de même une zone d'ombre de 171 M€ sur ce plan de financement, pour lequel la Métropole attend un effort de l'Etat, du Département, de la Région et de certaines communes, qui pour l'instant sont réticentes. L'ensemble des contributions Etat - Région - Département - Collectivités reste à stabiliser, d'où la multiplication des déclarations politiques sur le décalage entre les ambitions et les moyens.

En attendant, le débat public sur la troisième ligne de métro aura lieu du 12 septembre au 17 décembre prochain.

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La particularité de la ligne de métro projetée est de contourner le centre de Toulouse. Le coût élevé du projet ne manquera pas d'y être évoqué, tout comme la question globale de l'augmentation des déplacements dans une métropole à la démographique presque galopante. On ne peut écarter le retour sur la scène du débat concernant la desserte de Labège par la ligne B, la solution de voie unique pour conserver le principe en minimisant les coûts semblant tout de même assez précaire.

Il sera aussi assurément question de l'équilibre des investissements, la poursuite de la priorité au métro étant considérée comme une concentration des ressources sur un faible projet sur un territoire de densité de population somme toute moyenne et un territoire à l'urbanisation très consommatrice d'espace. Le tramway est en marge du débat, les extensions un temps envisagé dans le centre de Toulouse n'étant plus d'actualité, ce qui limitera le rôle de ce mode de transport à un niveau subalterne. Plus globalement, l'enjeu de l'articulation entre les transports urbains toulousains et l'offre ferroviaire devrait être mis sur la table, tant dans ce débat public que dans les suites des Etats Généraux du Rail lancés par la Région.

20 août 2016

Nice : les travaux du tunnel

Les travaux du tunnel de la deuxième ligne de tramway de Nice se poursuivent. Le génie civil des stations est largement engagé et, depuis mi-mars, le tunnelier est à l'oeuvre pour réaliser les sections courantes de l'ouvrage. La durée d'action de celui-ci est estimée à 11 mois. Sur la section en surface, les déviations préliminaires de réseau sont en cours. Plus d'informations et de photos de l'avancement du chantier.

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Nice - Rue Catherine Ségurane - 29 mai 2016 - Les travaux de construction du tunnel du tramway et de la station de la place Garibaldi bousculent quelque peu les habitudes des habitants. Un tel ouvrage dans un environnement si complexe n'est pas une mince affaire... © transporturbain

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Nice - Le port - 29 mai 2016 - Il faut prendre un peu de hauteur pour prendre la mesure des installations du chantier du tramway sur le port de Nice. L'usine de traitement des matériaux excavés par le tunnelier prépare leur expédition par voie maritime jusqu'à Fos sur mer. Le futur terminus la remplacera : le tramway de Nice au plus près des bateaux de diverse nature... © transporturbain

7 août 2016

Bus propres : réinventer le trolleybus ?

Alors que la réduction des émissions de particules et de gaz polluant par les transports en commun représente une part minimale de la pollution totale, les réseaux envisagent de plus en plus le recours à la traction électrique. L'autobus hybride a véritablement percé, mais de façon très inégale. L'autobus électrique à grande échelle, au-delà de la petite navette de quartier ou de centre-ville, est aujourd'hui considéré comme la solution la plus viable. Le trolleybus, solution traditionnelle, se retrouve complètement marginalisé et on ne sait aujourd'hui dire quel est son avenir réel : probablement une lente extinction. Pourtant, il dispose encore d'arguments en sa faveur alors que la technique de l'autobus électrique pose des questions centrales liées à l'alimentation du véhicule et à la dépendance à l'égard des batteries.

transporturbain met à jour un dossier déjà vieux de trois ans sur les intérêts du trolleybus en l'élargissant au domaine des autobus électriques. A vos commentaires !

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2 août 2016

Bruxelles : CAF et Ansaldo pour l'automatisation du métro

Ayant connu une croissance du trafic de 6% par an en moyenne de 2001 à 2013, le métro de Bruxelles sera automatisé pour préparer l'avenir, avec un rythme d'évolution de l'ordre de 2,5% par an jusqu'en 2030. En outre, se pose la question du renouvellement du matériel d'origine. Ainsi, en 2013, la STIB a décidé d'automatiser son réseau.

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Station Gare de l'Ouest - 1er mai 2014 - Deux générations se croisent : à gauche une rame BOA produite par CAF et à droite le matériel d'origine BN du réseau qui sera renouvelé dans le cadre de l'automatisation.© transporturbain

Elle a attribué deux marchés dans le cadre de l'automatisation du métro de Bruxelles. CAF remporte le lot du matériel roulant avec une tranche ferme de 43 rames et une tranche optionnelle de 47. Les 22 premières rames sont attendues d'ici 2019. Elles devraient être techniquement assez voisines des rames déjà en service sur le réseau, fournies par le constructeur espagnol. Le montant du marché atteint 353 M€ pour une durée de 12 ans. En lien avec ce nouveau matériel, un nouveau dépôt sera mis en service au delà du terminus Erasme, et l'atelier Delta sera modernisé.

Les automatismes reviennent à la filiale française de Ansaldo STS qui remporte un marché de 88 M€ pour l'équipement CBTC des lignes 1 et 5, permettant de réduire l'intervalle de 2 min 30 à 90 secondes.

Dans un deuxième temps, les lignes 2 et 6 seront également automatisées (on se demande d'ailleurs l'utilité réelle de la ligne 2 qui ne fait que renforcer le service de la ligne 6 dans la ceinture intérieure). En outre, la ligne 3 qui reliera dans un premier temps Albert à Bordet, sera "nativement" automatique : cette ligne résultera notamment de la transformation en "vrai" métro du prémétro exploité en tramway sur l'axe Nord - Midi depuis plus d'un demi-siècle. Une nouvelle section souterraine sera construite entre Nord et Bordet, soulageant la très chargée ligne 55 des tramways, tandis qu'une extension au sud, entre Albert et Uccle, est programmée vers 2035.

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2 août 2016

Le métro de Madrid

En cette période estivale d'actualité au repos, transporturbain vous emmène en Espagne prendre le frais dans les couloirs du métro de Madrid. Mise en service en 1919, la première ligne a amorcé la constitution d'un premier réseau de 3 lignes, mais le contexte politique intérieur, la deuxième guerre mondiale et l'appauvrissement du pays sous la dictature ont considérablement fragilisé l'économie du pays, si bien que le rythme de développement du réseau fut très lent. La restauration de la démocratie, la relance économique et l'adhésion à l'Union Européenne ont favorisé une politique de grands travaux destinés à rattraper le retard du pays, dont a bénéficié le réseau de la capitale, qui avoisine désormais les 300 km.

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Station Sol - Ligne 1 - 16 février 2012 - A tout seigneur tout honneur : la ligne 1 annonce notre nouveau dossier sur le métro de Madrid. Elle est desservie par des rames série 2000A composées de deux voitures motrice + remorque en UM3. Les lignes 1 à 5 sont à gabarit étroit (2,30 m) tandis que les lignes 6 à 12 sont à grand gabarit (2,80 m) mais ce n'est pas la moindre des particularités du réseau madrilène. © transporturbain

De ses origines ne cachant pas quelques filiations parisiennes aux réalisations les plus modernes, le métro de Madrid est le fruit d'une histoire politique, économique, technique des plus riches, que transporturbain vous propose de découvrir dans ce nouveau dossier en trois chapitres.

22 juillet 2016

Genève : objectif 2018 pour TOSA

Les TPG, ABB et Hess ont signé le 15 juillet dernier les contrats relatifs au déploiement du TOSA sur la ligne 23 du réseau genevois, qui reliera à horizon 2018 Carouge à l'aéroport genevois. Les TPG vont donc acquérir 12 véhicules articulés de 18 m LighTram de 133 places ainsi que 13 stations de recharge en ligne, 3 postes de charge au terminus et 4 postes pour les dépôts, pour un investissement total de 24 MCHF. L'Office fédéral de l'énergie a accordé une subvention de 3,4 MCHF pour ce projet. Les travaux de génie civil et d'installation des stations de recharge en ligne et aux terminus sont financés par le canton de Genève à hauteur de 15 MCHF.

http://cdn.phys.org/newman/gfx/news/hires/2014/tosabusespow.jpg

TOSA : exemple de station de recharge flash en 15 secondes (cliché X)

La ligne de 12 km sera parcourue en 50 minutes à l'heure de pointe avec une cadence aux 10 minutes. Les TPG attendent dans un premier temps 10 000 voyageurs par jour.

TOSA est le fruit d'unpartenariat public-privé réunissant les TPG, l’Office de Promotion des Industries et des Technologies, les Services industriels de Genève, ABB Sécheron SA et le Canton de Genève, dans l'objectif de réduire l'empreinte énergétique du transport public. Il est aussi le fruit d'une coopération avec les écoles d'ingénierie des universités de Genève et de Lausanne.

TOSA permet de recharger le véhicule en 15 secondes, c'est à dire pendant un arrêt commercial, en lui procurant 600 kW, soit une autonomie d'environ 1500 m, ce qui réduit le volume et la masse des batteries embarquées à bord du véhicule, tout en générant une économie d'énergie de 10% par rapport à un véhicule électrique sur batterie de grande autonomie, pénalisé par l'importante capacité de stockage. Le véhicule étant équipé du freinage électrique à récupération, les décélérations permettent de recharger les batteries en roulant, hors dispositif de biberonnage.

Les TPG estiment le gain énergétique à 410 000 litres de gasoil par an, et 1000 tonnes de CO². Autre vertu environnemental, le moindre niveau sonore : 60 dB en phase d'accélération jusqu'à 30 km/h, contre 70 dB pour un bus Diesel, soit une réduction du bruit de moitié. Ceci dit, le trolleybus permet aussi un tel gain.

22 juillet 2016

Lyon : des essais sur la ligne D

Exploitée depuis 1991 avec des rames MPL85 de 2 voitures, la ligne D du métro lyonnais transporte 270 000 voyageurs par jour avec une croissance de 20% depuis 2009. Afin d'augmenter la capacité de transport, le SYTRAL essaie grandeur nature une exploitation en UM2, c'est à dire avec un train de 2 MPL85 occupant toute la longueur du quai. La circulation de cette rame jusqu'au 30 juillet permettra d'évaluer notamment le comportement du matériel et l'effet sur l'exploitation, les temps de stationnement et la gestion des flux sur la partie la plus chargée de la ligne, entre Gorge de loup et Saxe Gambetta notamment.

Saxe-Gambetta - ces derniers jours - Deux éléments MPL85 rénovés accouplés sur la ligne D : il aura fallu modifier la programmation du pilotage automatique pour le positionnement de ce train atypique que la ligne. (document SYTRAL)

Jusqu'à présent, le SYTRAL envisageait d'acquérir 12 éléments de 2 voitures pour allonger à 4 voitures seulement un tiers du parc de la ligne D. Or l'alternance de trains courts et longs sur la ligne ne serait pas simple à gérer. La généralisation de trains de 4 voitures sur la ligne D implique d'abord des moyens financiers supplémentaires pour l'achat de 36 doublets au lieu de 12, mais aussi pour adapter la capacité de remisage du matériel en ligne et les installations électriques du fait de la puissance supplémentaire appelée.

Néanmoins, la ligne D joue un rôle déterminant par sa liaison est-ouest, avec les deux importants pôles multimodaux que sont les gares de Vaise et de Gorge de loup, et le rabattement du sud-est lyonnais à la gare de Vénissieux et à Grange Blanche. Le passage à 4 voitures est donc éminemment souhaitable dans une logique de renforcement de la part de marché des transports en commun, surtout avec la perspective de déclassement de l'axe A6-A7 dans la traversée de l'agglomération, entre Pierre-Bénite et Dardilly.

21 juillet 2016

Nantes : grands travaux place du Commerce

C'est le noeud du réseau de tramways nantais : la place du Commerce accueille les 3 lignes de tramway, avec la ligne 1 sur l'axe est-ouest et les lignes 2 et 3 sur l'axe nord-sud. Pas moins de 900 tramways par jour passe sur le croisement des voies qui, depuis son installation en 1992, n'avait pas été renouvelé. Depuis le 4 juillet et jusqu'au 28 août, le service des tramways est modifié avec des terminus provisoires à Commerce et Bouffay sur la ligne 1, Hôtel Dieu et Place du Cirque sur la ligne 2, Hôtel Dieu et Bretagne sur la ligne 3.

A cette occasion, les quais des deux stations seront allongés de sorte à recevoir simultanément deux rames dans chaque sens pour réduire les effets d'encombrement, notamment sur les lignes 2 et 3, et mieux gérer les 60 000 voyageurs qui transitent chaque jour dans les deux stations.

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Nantes - Place du Commerce - 29 février 2016 - La station de la ligne 1 mise en service en 1985 sera rénovée pour s'adapter aux 60 000 voyageurs par jour qui y transitent. Elle pourra aussi accueillir deux rames sur chaque voie. © E. Fouvreaux

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Nantes - Cours des Cinquante Otages - 20 février 2015 - Même chose pour la station des lignes 2 et 3 pour éviter les attentes en amont, pénalisant les voyageurs qui souhaitent descendre. © transporturbain

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Nantes - Place du Commerce - 29 février 2016 - Sur ce cliché, on aperçoit au premier plan l'aiguille de raccordement "sud-est" et la double jonction "nord-est" appelée à disparaître au profit d'une nouvelle jonction "ouest-sud". © transporturbain

En outre, une nouvelle communication sera posée entre la branche sud (vers Rezé et Neustrie) et la branche ouest (vers François Mitterrand). Il n'est cependant pas prévu de créer une nouvelle ligne : cette communication permettra d'exploiter la section ouest de la ligne 1 (Commerce - François Mitterrand) pendant les travaux de renouvellement qui se profilent en 2018 sur la section Commerce - Gare. Elle viendra remplacer la jonction existant jusqu'alors, orientée "est-nord"

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