Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
transporturbain - Le webmagazine des transports urbains
29 juin 2018

Saint Malo au temps des tramways

Puisque les vacances approchent, voici l'occasion de mêler tourisme, culture, patrimoine et histoire des transports urbains. Le développement des activités balnéaires à Saint Malo a favorisé l'apparition de tramways dans la cité corsaire de façon quelque peu désordonnée puisqu'on vit apparaître une ligne urbaine, un réseau départemental et une ligne à voie de 0,60 m à l'existence néanmoins éphémère. Moins connu, il y eut même de façon très éphémère un service d'électrobus, ancêtre du trolleybus, mode de transport qui relaya très furtivement le tramway avant d'être à son tour balayé par l'autobus et surtout la voiture particulière.

Dans ce nouveau dossier de transporturbain, nous nous sommes aussi intéressés à la liaison maritime reliant Saint Malo à Dinard dont on peut considérer qu'elle concourt elle aussi à la desserte urbaine, venant efficacement compenser le détour liée à l'estuaire qui sépare les deux villes.

D'ailleurs, le réseau urbain fait peau neuve, toujours avec Keolis comme délégataire, et rejoint les grandes agglomérations dans le système de billétique régionale Korrigo, ce qui devrait faciliter la combinaison intermodale, notamment avec le train.

Bon voyage !

 

Publicité
Publicité
3 mai 2018

Cherbourg : tramway jadis, BHNS demain ?

La cité portuaire du Cotentin, avec sa célèbre rade et ses parapluies (pas toujours de sortie), envisage l'amélioration de son réseau de bus par la création d'un BHNS entre Tourlaville et Querqueville par la gare et les rues centrales, sur un tracé qui n'est pas sans rappeler celui de l'ancien tramway exploité de 1896 à 1944, disparu dans les bombardements de juin 1944. D'un coût de 36 M€, le projet ne fait pas l'unanimité, loin de là. S'il est vrai que la circulation n'est pas particulièrement difficile, Cherbourg est un bon exemple d'agglomération dans laquelle le stationnement en zone centrale est loin d'être saturé et où la vitalité commerciale du centre-ville pâtit du développement des centres commerciaux en périphérie et même en coeur de ville, face à la gare. Les transports en commun y jouent un rôle d'autant plus déterminant pour préserver et relancer une dynamique économique et tout simplement parce qu'ils ne sauraient être cantonnés à une clientèle captive de scolaires et de personnes non motorisées.

260517_2alexandreIII

Cherbourg - Quai Alexandre III - 26 mai 2017 - Un cliché pour casser l'image d'une ville pluvieuse et froide conférée par les bulletins météorologiques de la télévision : grand ciel bleu et pleine lumière pour ce GX117L sur la ligne 2. Le quai du bassin du Commerce devrait être réaménagé pour améliorer la circulation des bus et celle des piétons qui ont un peu du mal à franchir le carrefour de la gare... © transporturbain

L'actuel réseau comprend 8 lignes régulières dont 4 principales, et de nombreux services à la demande. Les 5 anciennes communes regroupées dans la commune nouvelle de Cherbourg en Cotentin disposent au total de 391 points d'arrêts. Le service est principalement assuré par 35 véhicules, dont 10 GX317, 17 GX327, 8 Citaro C2, complétés par 5 bus articulés, dont 2 Agora L acquis en seconde main auprès de la RATP, un auprès du réseau de Saint Nazaire et 2 Citélis 18 arrivés également de Loire-Atlantique. S'y ajoutent 6 minibus pour les services à la demande. Le trafic annuel est de l'ordre de 6,5 millions de voyageurs.

transporturbain vous propose ce nouveau dossier dans notre série consacrée aux petites villes qui étaient jadis desservies par un tramway.

18 février 2018

Quand le tramway allait au Touquet

Misant sur sa proximité géographique avec Paris (deuxième distance la plus faible entre Notre Dame et les côtes de la Manche), Le Touquet profita de l'arrivée du chemin de fer sur la côte d'Opale pour développer une activité de tourisme balnéaire qui lui a donné son allure assez atypique. Cependant, le train passe à Etaples, et non au Touquet, et ce hiatus fut comblé par la création d'un tramway, sur lequel se penche le nouveau dossier Culture et Patrimoine de transporturbain.

5 janvier 2018

Des tramways dans les petites villes

Etant donné que la naissance de nouveaux réseaux de tramways modernes en France devient plus rare que durant les 3 précédentes décennies, transporturbain ouvre une nouvelle série de dossiers dans la rubrique Culture et patrimoine, consacrés aux petits réseaux dans des villes dont on a peine à imaginer qu'elles aient pu disposer d'un chemin de fer urbain. Disposer d'un tramway était alors le signe d'une cité moderne, avant que la voiture ne vienne quelque peu bousculer les représentations liées aux modes de transport.

La carte postale ancienne constitue la principale source d'illustration et parfois, les informations sont rares sur ces lignes dont l'existence fut parfois éphémère, comme à Aix les Bains par exemple, où les tramways à air comprimé Mékarski n'ont circulé qu'une douzaine d'années. C'est aussi l'occasion de s'intéresser à la desserte actuelle - souvent faible sinon minimaliste - de ces villes dans lesquelles la population est complètement tributaire de l'automobile, y compris sur de très courts trajets pouvant être effectués à pied ou en vélo avec en conséquence les traditionnels discours sur les difficultés de stationnement, le plus souvent complètement virtuelles...

Premiers dossiers : Arcachon, Aix les Bains et l'ensemble Eu - Le Tréport... D'autres suivront prochainement !

25 mai 2017

Il faut un musée des transports urbains en France !

En mars dernier, l'AMTUIR, l'Association pour le Musée des Transports Urbains, Interurbains et Ruraux, a fêté ses 60 ans. Fondée en 1957 par de jeunes passionnés de tramways qui ne se résolvaient pas au démantèlement des réseaux, l'association a constitué une collection de tramways, trolleybus, autobus et omnibus hippomobiles des plus remarquables, non seulement par son abondance - ce qui peut être une contrainte - mais aussi par sa diversité et la présence de pièces symboliques : on citera par exemple une motrice Mékarski à air comprimé, les rares voitures parisiennes sauvées du démantèlement du réseau, un car Ripert ou encore la reconstitution du premier autobus parisien.

1versailles

Première pièce de la collection de l'AMTUIR, la motrice n°1 des Tramways Versaillais fait partie des véhicules hébergés à Chelles... en attendant une meilleure exposition dans un vrai musée vivant des transports urbains. © transporturbain

Ouvert en 1964 à Malakoff, occupant une partie du dépôt d'autobus de la RATP, transféré à Saint Mandé dans un dépôt vacant en 1972, le musée a officiellement fermé en 1998 lors de la vente de cet emplacement. Après l'échec du projet de Colombes en 2001 où la collection avait été transférée avec l'accord de la ville, les intentions de la municipalité de Chelles avaient redonné espoir, mais la conjoncture économique ne s'y prêtait pas, et le coût d'un musée consacré aux transports urbains est loin d'être négligeable. Près de 20 ans après la fermeture du musée de Saint Mandé (dont on entend encore parler), le musée est toujours, du point de vue du public, en sommeil et la collection n'est visible qu'aux Journées du Patrimoine, lors de la Nuit des Musées et pour les groupes sur rendez-vous.

Reste une collection, représentative de l'histoire des réseaux français. Alors que la plupart de nos voisins européens ont non pas un mais plusieurs musées, gérées soit par les réseaux, soit de façon totalement indépendante par des associations, la France n'est pas dans cette situation. Il y a localement des initiatives, comme l'AMITRAM en banlieue lilloise ou Standard 216 à Grenoble, mais la France n'a pas l'équivalent du MTUB bruxellois, de son homologue de La Haye, ou des musées allemands, suisses, autrichiens et encore moins britanniques : un musée vivant, dans lequel puissent circuler les véhicules préservés. Et c'est pourtant ce que mérite la collection de véhicules préservés par l'AMTUIR depuis 60 ans.

A la veille de l'édition 2017 de la Nuit des Musées, à laquelle l'AMTUIR participe, le nouveau dossier de transporturbain met en avant cette histoire et cette collection, en espérant qu'elle puisse être remise en lumière - et en activité - dans un musée ouvert au public de façon plus régulière.

Publicité
Publicité
11 janvier 2017

Un livre sur les trolleybus français

Au début des années 1980, René Courant et Pascal Béjui publiaient, aux Presses et Editions Ferroviaires, un ouvrage intitulé Les trolleybus français, en trois volets : la technique, les véhicules, les réseaux. Désormais daté et assez généraliste, un nouvel ouvrage était devenu nécessaire. Georges Muller, qui fut entre autres le père technique du tramway de Strasbourg, s'y était attelé.

Les trolleybus français en France et dans le monde (1900-2016) constitue la somme de 40 années de recherche sur ce mode de transport et les réseaux qui l'ont connu. L'ouvrage a été terminé juste avant la disparition en décembre dernier de son auteur.

L’ouvrage paraîtra le 14 avril 2017. Il est en souscription jusqu’au 28 février 2017 au prix promotionnel de 50 € port compris, auprès de Maquetrén - Apartado de correos 35102 - E-28080 Madrid, ou par e-mail (pedidos@maquetren.net). Le prix de l’ouvrage passera ensuite à 55 €.

A mettre absolument dans vos bibliothèques !

31 mai 2016

Lucerne : 75 ans de trolleybus

Alors qu'un trolleybus bi-articulé du réseau VBL est prêté pour la semaine à Lyon pour essai, Lucerne célèbre en 2016 les 75 ans du trolleybus sur son réseau. Du 20 au 22 mai, des circulations exceptionnelles de matériel historique ont eu lieu et de nouvelles manifestations auront lieu les 10 et 11 décembre prochains.

75-ans-trolley-lucerne_marinier

Le trolleybus historique n°25 préservé par le VBL a été engagé en service spécial sur le réseau durant les 3 journées historiques du mois de mai. © J. Marinier

23 mars 2016

Une crémaillère lyonnaise à Mulhouse

Avant la création du métro à Lyon, le funiculaire Croix-Paquet - Croix-Rousse avait été transformé en chemin de fer à crémaillère, première étape de son intégration au nouveau réseau. Le 8 décembre 1974, la nouvelle ligne était mise en service avec 2 motrices SLM-Winterthur. Le 2 mai 1978, le prolongement à Hôtel de ville procurait une correspondance avec la ligne A du métro. Devant l'affluence, une troisième motrice était commandée pour renforcer le service. Cependant, d'une capacité insuffisante, elles furent remplacées en 1984 par 5 rames MCL80, à l'occasion du prolongement à Cuire. Dès lors, les TCL se retrouvaient avec 3 motrices à crémaillère, sans usage.

MC3

La MC3 vue dans l'enceinte de l'atelier du tramway à Meyzieu. La préservation pendant plus de 25 ans dans l'enceinte des ateliers du métro a évité les dégradations. L'avenir est assurée pour cette motrice, photographiée par l'un de ceux qui a contribué à sa préservation. © X. Vuillermoz

L'une d'elles (la MC1) a été vendue à Alstom, utilisée statique sur son site de Petit-Forêt pour la base d'essais des nouveaux matériels. Les deux autres restaient dans les ateliers du métro lyonnais.

La MC3 vient d'être transférée à la Cité du train de Mulhouse, où elle sera prochainement exposée : une remise en lumière facilitée par la préservation à l'abri et sous bâches qui avait évité les dégradations. La MC2 rejoindra quant à elle le Chemin de fer touristique de Bon-repos. Ce transfert a été facilité par l'ouverture du SYTRAL et de Keolis Lyon, ne serait-ce que pour faire de la place dans les ateliers, et par la volonté de bénévoles qui ont voulu éviter à ces motrices d'être détruites. La Cité du train pourra donc présenter ce matériel atypique en France, qui plus est pour un usage urbain.

17 novembre 2015

140 ans de tramways à Prague

Autre anniversaire de l'automne, la capitale tchèque a elle aussi célébré le 140ème anniversaire de son réseau de tramways. Comme à Vienne, une immense parade de tramways de toutes époques s'est déroulé dans les rues de Prague le 20 septembre dernier et la voici en images. L'occasion de faire cohabiter tramways à vapeur avec les toutes dernières motrices Skoda 15T en cours de livraison.

17 novembre 2015

150 ans de tramways à Vienne

Pour poursuivre notre dossier sur les transports dans la capitale autrichienne, voici ce lien vers une série de clichés pris le 27 septembre dernier à l'occasion de la parade célébrant le 150ème anniversaire des tramways de Vienne. On y trouvait des tramways à vapeur, toute la panoplie du matériel électrique au fil des évolutions techniques, y compris une "Amerikaner", des motrices de service, mais aussi des autobus des années 1950 et 1960, notamment les véhicules à deux étages. Au total près de 60 véhicules ont défilé dans les rues de Vienne.

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Publicité