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transporturbain - Le webmagazine des transports urbains
23 mars 2023

Urbanloop : comme un arrière-goût d’ARAMIS

La page du TVR dans l’histoire des transports en commun nancéiens est tournée, une autre semble s’ouvrir. Elle nous replonge elle aussi dans l’époque un peu oubliée des « concepts ». Il y aurait donc une pépinière d’une étrange catégorie, décrite en son temps par Michel Bigey : les « inventeurs de moyens de transport ». Reprenons son propos toujours d'actualité.

Un métier d'avenir : l'invention de moyens de transports

Il faut être au départ doué d'un certain aplomb, connaître l'art de convaincre. Il faut aussi être débarrassé d'un certain nombre de craintes et de scrupules qui ne sont pas justifiés en l'espèce. Et d'abord ne pas être arrêté par le fait qu'on ignore tout du problème.

L'expérience ne sert à l'inventeur que si son invention doit être utilisée. Or on rétrécit considérablement l'éventail des inventions possibles si on s'impose au départ une condition aussi restrictive : faire une invention utilisable. Il faut songer à l'utilité de l'invention pour ceux qui, à défaut d'améliorer ce qui existe et d'équiper là où ce serait utile, doivent détourner l'attention du public, alimenter ses rêves, lui promettre des après-demain qui chantent. Bref vous n'aurez pas à chercher longtemps, et c'est normal car vous n'êtes pas chercheur, mais inventeur.

Pour la présentation il vous sera nécessaire de faire quelques schémas et dessins. Rassurez-vous, personne ne vous posera de questions sur autre chose que le principe de fonctionnement ; la complexité est coûteuse à réaliser, mais pas à dessiner.

Si vous êtes bien introduit dans les milieux technocratiques, vous pourrez obtenir quelques miettes des importants crédits prévus par différents ministères, de quoi faire un petit tronçon d'essai, une maquette, ou pour le moins une plaquette polychrome sur papier glacé. Tentez d'abord la plaquette, que vous enverrez aux journaux et dans les ministères.

C’est souvent vouloir réinventer le monde, le TVR en était un bel exemple : présenté comme un moyen de transport inédit et révolutionnaire … Il reprenait sans la savoir, une invention de 1867, le Monorail Larmanjat !

Le petit-fils d'ARAMIS

Cette fois, le « nouveau » concept, Urbanloop, est allé plus loin que la plaquette sur papier glacée en version moderne, c'est-à-dire la page web. Urbanloop existe. Il nous renvoie à ARAMIS (Agencement en Rames Automatisées de Modules Indépendants en Station), au VEC qui avait été expérimenté sur le parvis – naissant – de La Défense en 1972 puis construit à Paris sous la rue de Rennes, entre le magasin de la FNAC et son parking situé de l’autre côté de l’artère. Il s’agit d’une théorie de micro-modules circulant sur un circuit en boucles – potentiellement multiples – dont les stations ne sont desservies qu’à la demande. En somme, un transport semi-collectif mais dont la capacité s’apparenterait à s’y méprendre à celle de petites automobiles individuelles.

Développé en 2017 par des élèves de quatre écoles d’ingénieurs de Lorraine (nombre passé à huit depuis lors, associées à ce projet), Urbanloop est un « Personal Rapid Transit » bâti autour de petits modules d’une capacité de 2 places, avec un roulement sur pneumatiques sur 2 pistes en L, assurant la fonction de guidage, un peu comme un métro sur pneus.

Après un essai sur le site de l’université de Nancy, une démonstration a été réalisée sur l’aérodrome de la ville, parcourant 1 km en 1 minute pour un coût d’exploitation de 1 centime avec une consommation de 0,047 kWh, une alimentation par la voie en 72 V continu des 2 moteurs de 3 kW équipant chaque capsule. Le coût d’investissement oscillerait entre 1 et 4 M€ / km. C’est certes 4 à 5 fois moins qu’un tramway ou l’équivalent de BHNS légers… mais l’usage est quand même difficilement comparable.

Biglotron ou Shadok ?

Les promoteurs d’Urbanloop ciblent pourtant tous les besoins, sans exclusive, non sans évidemment développer des considérations très hostiles aux transports en commun, jugés « trop encombrants » dans les hypercentres – où leurs éventuelles voies réservées sont « inutilisées 90 % du temps, pénalisant les autres modes et les autres activités » - et trop déficitaires pour les quartiers périphériques. Urbanloop est la réponse universelle, promis ! Sa légèreté vient compenser la faiblesse des sols du Grand Est, « peu propices à la réalisation de TCSP » : pourtant, Reims, Strasbourg, Mulhouse et même Nancy et Metz en ont réalisés et de natures différentes ! Le concept est même présenté comme une solution adaptée aux déplacements interurbains avec une vitesse maximale de 80 km/h et une insertion évidemment sans dommages pour l’environnement.

Il est permis de douter sur la modicité annoncée des investissements et la rapidité assurée de mise en œuvre quand est évoquée la possibilité de circuler sous la chaussée, dans une tranchée de 1,20 m de diamètre. Le voyage s’annonce donc en plus agréable… mais ni plus ni moins que ce qu’annonçait Hyperloop…

Certaines images montrent même Urbanloop se substituer en surface aux pistes cyclables : ils vont se faire des amis !

Le concept a été retenu par l’Etat dans le cadre des JO 2024 pour la desserte de la base nautique de Vaires-sur-Marne : une installation de démonstration sera réalisée sur l’île de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines, avec un circuit de 2 km où circuleront dix capsules, le système étant exploité par Keolis. A Nancy, Urbanloop devrait être déployé sur 5 km avec 5 stations entre la nouvelle Cité judiciaire et un parc-relais.

Bien évidemment, les promoteurs promettent qu’Urbanloop s’autofinance et ne coûte rien à la puissance publique.

Les questions de fond restent invariablement les mêmes au fil des décennies :

  • quelle est la valeur ajoutée de ce système par rapport aux solutions existantes ? Dit autrement, quel est le service auquel répondrait Urbanloop et auquel les modes connus ne sauraient répondre ?
  • quel coût réel en investissement et en exploitation, y compris la capacité à maintenir durablement en service un système propriétaire ?

Il est parfaitement possible qu’Urbanloop puisse techniquement fonctionner, même au-delà d’un laboratoire d’essai grandeur nature. En revanche, lui trouver son domaine de pertinence est une autre affaire et en la matière, ce n’est pas au pied de s’adapter à la chaussure.

A voir réapparaître périodiquement ces « réinventions d’inventions » donne une sorte de sensation de redites permanentes. Certes, pour inventer, il faut tâtonner mais reprendre des concepts conclus par des échecs avérés, cela ressemble fort à de l’obstination … et à du temps perdu ! Sans compter les moyens financiers engagés…

Urbanloop est donc en quelque sorte à la synthèse entre le biglotronqui ne servant à rien peut donc servir à tout ») et de la devise Shadok : « il vaut mieux pomper et qu’il ne se passe rien plutôt que de ne pas pomper et qu’il arrive quelque chose de pire ! »

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Commentaires
N
Autant je suis tout à fait d'accord sur la dimension "copinage entre technocrates", "réinventer l'eau tiède", dans beaucoup de cas, comme on l'a vu avec l'Hyperloop qui n'avait vocation qu'à retarder le projet de ligne à grande vitesse en Californie, on retrouve les mêmes éléments de langage ici, autant l'Urbanloop, même s'il n'est évidemment pas en mesure de concurrencer les transports en communs conventionnels, pourrait quand même avoir son rôle à jouer. Je pense notamment dans le périurbain quand un arrêt TER est situé à 20/25 minutes à pied du centre, plutôt qu'un bus plus capacitaire mais moins fréquent, cette option parait intéressante. Si on veut organiser un rabattement efficace, sans voiture, ça peut constituer une des solutions en particulier avec le développement des RER métropolitains.
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D
Le conseil métropolitain a voté la construction d’une première (?) ligne de 3,3 km pour 22 M€ et un trafic modeste : 1300 à 1500 voyageurs par heure. Ah non ! Par JOUR !
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T
méga trolley, TVR et maintenant urban loupé....<br /> <br /> <br /> <br /> Ce qu'il y bien avec Nancy, c'est leur capacité à persister dans l'erreur et à passer à coté de l'essentiel.......<br /> <br /> <br /> <br /> Je m'étonne juste que le projet d'Aérotrain n'ait pas été prévu pour relier Nancy à Paris.....
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D
Indépendamment de toute autre considération sur son utilité, il sera difficile effectivement de créer un métro à Nancy, car une grande partie du centre ville a été gagnée sur un marécage. Quant à l'urbanloop qui suit le tracé de l'ancienne ligne fret via Nancy St Georges, il aurait bien mieux valu y créer un tram (il aurait pu se raccorder au réseau urbain au niveau de l'ancienne gare fret, il était d’ailleurs question de brancher un triangle de raccordement avec un terminus intermédiaire dans une des versions du projet de tram qui a été mis de côté par la municipalité.
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D
Pour battre le VAL, il y a le Földallati (ce qui veut tout simplment dire "souterrain") à Budapest, avec des véhicules certes un peu plus larges que le VAL 208 (mais moins que le VAL 258) mais surtout beaucoup moins hauts (2,60 m, qui dit moins ? Le moins haut des VAL, le VAL 206 fait 3,25 m de hauteur).<br /> <br /> Le Földallati reste l'exemple du métro économique en tranchée couverte de faible hauteur. Avec un troisième rail au lieu d'ue caténaire rigide, on aurait peit-être pu faire encore mieux. D'accord, c'était en 1896.
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W
"économisez trente minutes de temps de trajet par jour"<br /> <br /> <br /> <br /> évidemment on est en plein carambolage avec les prescriptions sanitaires, du style "trente minutes d'activité physique par jour" : <br /> <br /> <br /> <br /> comme s'il y avait contradiction à joindre l'utile à l'agréable, par exemple de marcher à l'ombre d'arbres d'alignement dans nos rues, débarrassées de toute circulation motorisée individuelle…<br /> <br /> <br /> <br /> autre télescopage, celui du technique et du social, escamotant beaucoup de considérations socio-environnementales, dont la moindre n'est sans doute pas l'urbanité de rues vivantes, animées par de nombreux passants, des petits commerces de rez-de-chaussée… <br /> <br /> <br /> <br /> tout le contraire donc de petites bulles individuelles, de la bagnole aux modules injectés dans une canalisation, à l'identique des réseaux anonymes d'évacuation des eaux vannes ou usées… <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "la mobilité urbaine, fluide, économique et durable" <br /> <br /> <br /> <br /> c'est une constante historique, que de vouloir régenter à l'extrême la circulation dans nos villes, des plans viaires hippodamiens des cités protohistoriques ou des premières colonies grecques… à l'avènement du système automobile au tournant du XXe s. en passant par la ville classique, avec ses avenue et boulevards, où se montraient le beau monde en carrosse ou les troupes du monarque soucieux de fabriquer son pré carré, faciliter les flux économiques pour consolider le capitalisme d'Etat…<br /> <br /> <br /> <br /> évidemment rien de bien original sous le crâne de nos ingénieurs du coin, encore moins sur le plan "durable" :<br /> <br /> <br /> <br /> qu'ils songent donc à l'inter et la trans disciplinarité pour leurs futurs projets, en invitant largement les sciences humaines et sociales...
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D
Je veux bien croire que le débit d'une bande cyclable soit supérieure à celle de l'urbanloop, en tout cas ce systeme ne semble avoir comme seul débouché qu'un mode de transport hectométrique pour relier un parking à un aéroport, un centre commercial ou un centre d'exposition, c'est à dire une resucée du SK ou du VEC, il pourrait aussi devenir aussi une attraction de parc de loisir zoologique.
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D
Je n'ai pas trouvé le texte où il est question de sols "peu propices à la réalisation de TCSP" (une recherche sur internet ne renvoie qu'à Canalblog).<br /> <br /> <br /> <br /> Quelqu'un peut-il donner la référence ?<br /> <br /> <br /> <br /> Se référer à la mauvaise qualité des sols dans le Grand-Est est évidemment ridicule, surtout pour le transport urbain du futur qui a sûrement une vocation mondiale (pour le moins !). ça sent l'argument a posteriori inventé pour enjoliver une plaquette. <br /> <br /> Il n'empêche qu'Urbanloop s'accomode très bien se sols de mauvaise qualité.
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T
et destiné à un public crédule......
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R
Clairement, à en lire la propagande, cette invention est une nouvelle charge anti-ferroviaire. <br /> <br /> L'argument disant que l'infrastructure de surface est inutilisée 90% du temps (c'est la 1e nouveauté depuis les années 70) est bidon : le principe de l'urbanentourloop est de diluer dans le temps la charge, ainsi la ligne est utilisée beaucoup plus fréquemment en apparence.<br /> <br /> On doit reconnaître la créativité en terme de mauvaise foi dans le 2e argument nouveau, celui de la qualité insuffisante du sol. Il fallait oser. Et alors, soit on apprend n'importe quoi dans les écoles d'ingés, soit ce projet est bâti sur des mensonges.
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T
si vous allez dans n'importe quel parc d'attraction, vous allez trouver à peu prêt les mêmes attractions....la voiture sur câble qui fait un tour...<br /> <br /> <br /> <br /> L'Etat qui semble à la recherche de sensation devrait s'offrir un ticket pour un parc. Ça coûterait 30€, et éviterait de gaspiller l'argent du contribuable.....<br /> <br /> <br /> <br /> Le chemin de fer est un mode lourd, couteux ...certes mais en attendant on a rien trouvé de mieux pour concilier capacité, sécurité,environnement (peu d'énergie à fournir par tonne transportée).....<br /> <br /> <br /> <br /> Et chaque fois qu'on a voulu s'affranchir du ferroviaire, cela a été un échec (aérotrain,SK,poma 2000,TVR,hyperloop....) mais ça continue parce que l'Etat refuse d'assumer son rôle et faire les investissements nécessaires dans le réseau.....<br /> <br /> <br /> <br /> Il est plus facile de faire diversion avec des gadgets....les gens crédules et ses culture ne manquent pas.....
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C
Nancy a vraiment le goût des bizarreries inutilisables : après le TVR !
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D
Amusante, cette évocation des Shadoks. Mais si Urbanloop n’était pas plutôt une création des Gibis, avec toutes ces grandes écoles derrière ?<br /> <br /> Car les Gibis sont les intellectuels avec leurs bicornes de polytechniciens.<br /> <br /> Tandis que les Shadoks sont des Cyrards, abrutis par la formation militaire et qui pratiquent la « pompe » bien connue à l’école de Saint-Cyr.
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S
En matière de citation des Shadoks, on peut également penser à "plus ça rate, et plus il y a de chance de que ça marche".<br /> <br /> <br /> <br /> En effet, ils partaient du principe que, étant donné que leur fusée avait une chance sur un million de fonctionner, en épuisant les 999999 chances d'échec, ils finiraient par tomber sur celle que ça fonctionne.
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D
Rassurons les inventeurs du Translohr et du TVR: un engin sur pneus, guidé par un rail central et qui s'est bien commercialisé, ça existe et ça s'appelle le slot car.
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W
ah quand Transports Urbains concurrence Transport Urbain... !
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V
La seule chose qui m'intéresse dans Urbanloop c'est possiblement l'aspect sobriété énergétique avec l'exploitation à 1c€/km. Cependant cela n'est possible qu'avec des modules ultra-légers et circulant sur une voie spécifique.
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P
Il faudrait peut-être préciser la source de la citation de Michel Bigey, à savoir la revue Transports Urbains, qui lui a récemment rendu hommage. Sur le fond, rien à redire par ailleurs.
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G
Vous n'êtes pas très « startup nation », quand même...
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D
Le grand Albert Einstein disait "La folie c'est de refaire la même chose en espérant un résultat différend".<br /> <br /> Quand cessera-t-on de vouloir faire des compromis entre des systèmes incompatibles en espérant les avantages de deux mais pour finalement n'accumuler que les inconvénients de deux.<br /> <br /> Les transports guidés sont plus capacitaires mais plus couteux, les transport non guidé non meilleurs marché mais mois capacitaires. Quel intéret d'un transport guidé pour transporter deux personnes ? <br /> <br /> Le TVR se voulait capacitaire comme un tramway pour de prix d'un bus en site propre, il fut capacitaire comme un bus et couteux comme un tramway avec des inconvénients spécifiques en plus.<br /> <br /> Cet urbanloop se veux un transport en commun pour le prix d'une piste à vélo, il sera couteux comme un tramway voir un métro pour la capacité de transport d'une piste cyclable !<br /> <br /> Le même Einstein disait aussi "La théorie c'est quand on sait tout mais que rien de fonctionne, la pratique, c'est quand tout fonctionne mais qu'on de sait pas pourquoi, ici nous avons mélangé la théorie et la pratique : rien de fonctionne et on ne sait pas pourquoi !"<br /> <br /> Cela dit, je ne suis pas contre les innovations, le métro sur pneu, automatique puis sans conducteur furent des transports innovants et concluants de façons positives, tout comme le trolleybus IMC, mais lorsqu'une innovation n'est pas concluante, il est sage d'y renoncer.
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D
Si j’ai bien compris, le point de départ d’Urbanloop aurait été du genre : « Vous ne connaissez rien aux transports, essayez d’inventer quelque chose ».<br /> <br /> Et ce qui n’était qu’un sujet de réflexion pour élèves de l’écoles des Mines a pris de l’ampleur.<br /> <br /> Au début, avec son alimentation par les 2 rails, j’ai cru qu’ils reproduisaient un célèbre petit train qui pendant des années a tourné en rond sur un circuit à la foire de Nancy.<br /> <br /> Admettons, comme l’écrivez, qu’il fonctionne techniquement. Le contraire serait malheureux après l’appel à tant de compétences et finalement une technologie simple.<br /> <br /> Urbanloop se veut un PRT avec une utilisation « ascenseur » (arrêt à la station demandée au départ). Sur un réseau maillé, on sait ce qu’il en est de tels PRT qui n’ont jamais répondu aux attentes placées en eux. Depuis Morgantown, on sait que ce n’est pas si simple de desservir à la demande.<br /> <br /> Cela marche au mieux si la demande est faible.<br /> <br /> Pour Urbanloop, par le principe même des PRT et avec la capacité très faible de capsules, le débit ne peut dépasser quelques centaines de passagers par heure. Ne pas rêver de concurrencer bus, métro et tramways, sauf avec un maillage très serré du réseau (hors de prix et probablement d’insertion).<br /> <br /> Reste la desserte linéaire de faible capacité. Le projet de liaison entre un parking et la cité judiciaire répond tout à fait aux capacités d’Urbanloop qui apportera une solution plus attractive (départ à la demande ou presque si c’est bien géré) qu’une navette par minibus.<br /> <br /> Mais finalement le rapport coût/bénéfice sera-t-il meilleur que celui d’une navette autonome (pas de problème puisqu’on est en site propre) ?<br /> <br /> Et qui en voudra en dehors de Nancy ? En tout cas je ne mettrais pas mes économies dans Urbanloop !
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P
L'affaire des projets sur papier glacé me fait songer à ma théorie du projet présenté par les médias, avec l'aval des politiques, des présentations avec dessins et schémas, des journaux télévisés qui expliquent avec des présentateurs qui ne connaissent rien du projet présenté mais expliquent en lisant le prompteur, alors qu'au fond, il n'y a aucune volonté de réaliser le projet, les politiques le feront capoter avec des "riverains" qui déposent des recours, un "manque d'argent", un sous-sol difficile, un besoin de classer le square sous lequel va passer le futur métro etc.etc.Ainsi à Bruxelles, une ligne de métro présentée en 2008 pour 2012 voit sa mise en service pour....2030!
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F
L’assassinat des moutons à cinq pattes (attention, ces animaux peuvent mordre !) devrait être classé comme une œuvre de salut public !
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