La Rochelle : un laboratoire des mobilités ?
Un centre-ville en partie piétonnisé dès 1970, un patrimoine architectural protégé en 1971, des vélos en libre-service en 1976, des voitures en 1985, électriques à partir de 1995, un PDU en 1996, des bateau-bus électriques en 1998... à première vue, parle-t-on d'une ville suisse, allemande, autrichienne ? Eh bien non, c'est une ville française sur la côte Atlantique : La Rochelle.
La Rochelle - Quai Duperré - 25 janvier 2011 - Une image du passé... non pas pour l'autobus mais pour la circulation automobile désormais interdite sur le quai Duperré. Un pas de plus dans une ville qui a de longue date promu les "modes alternatifs". © transporturbain
C'est à cette ville que s'intéresse le nouveau dossier de transporturbain. Le réseau de transports en commun repose encore essentiellement sur un service d'autobus, dont la refonte est à l'étude avec le passage de 18 à 28 communes de la communauté d'agglomération. Un exercice d'autant moins facile que le budget est restreint et qu'il faudra composer avec un engagement constant de 26 M€ par an. Bien qu'accueillant une importante usine Alstom, on n'y trouve pas de tramway ni de réel projet... mais tout de même une voie d'essai, amorce de ce qui pourrait être une première ligne : dans ce dossier, vous trouverez également une analyse sur les possibilités (avérées) et les contraintes (réelles) de constitution d'un réseau de tramways à La Rochelle. En attendant, il y a fort à faire pour redonner du crédit au réseau d'autobus afin d'augmenter la part de marché des transports en commun dans cette ville qui a été à l'avant-garde de ce qu'on appelle aujourd'hui les "nouvelles mobilités urbaines".