Le tramway de Saint Etienne

Voici cinquante ans, c'était la dernière ligne de tramway urbain circulant en plein coeur d'une ville, titre qu'il conserva jusqu'en 1985 à la mise en service du nouveau tramway de Nantes. A Saint Etienne, la ligne 4 était elle-même l'ultime survivante d'un réseau urbain et interurbain qui avait connu ses heures de gloire avec l'expansion industrielle et minière du Forez et de la vallée du Gier. Sa modernisation en 1958 contrastait fortement avec la vague de démantèlement général qui avait frappé la plupart des villes de France. Le tramway avait dû son salut à l'impossibilité d'assurer le service avec des autobus ou des trolleybus dans des rues étroites sur lesquelles la voie métrique constituait un avantage notoire.

Saint Etienne - Terrasse - 1973 - Les PCC simples dans leur décoration d'origine et avec une exploitation à 2 agents : les voyageurs entrent par la porte arrière pour passer devant le poste du receveur. © J.H. Manara

L'arrivée des PCC en 1958, très inspirée du modèle belge, était un événement complètement à contre-courant, mais qui fut salué à Saint Etienne comme une renaissance. Le tramway y est resté contre vents et marées une institution et la création d'une nouvelle ligne au début des années 2000 entre la place du Peuple et la gare Châteaucreux a amplifié son rôle dans le fonctionnement du réseau de transport.

Le tramway de Saint Etienne a désormais son dossier dans transporturbain. A vos commentaires !

Comments

[moi]

je vais être fou, imaginons un rer lyon-st etienne

dans le centre ville de lyon, les gares pourraient déjà être en connexion avec les stations de métro

à st-étienne, je sais pas si des tunnels serraient nécessaires, mais il faudrait bien organiser un rabattage efficace des usagers vers le rer pour le remplir, d'où la nécessité d'investissements



en tout cas, ça sera cool de faire un dossier sur le rer de Lyon ;)

[moi]

on peut imaginer qu'un jour la métropole de Lyon absorbe celle de st étienne (comme cela ce fait qd on parle de l'aire urbaine) avec un exploitant unique, le sytral.

Ainsi il y aurait de l'argent pour développer le réseau