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transporturbain - Le webmagazine des transports urbains
27 novembre 2014

Marseille : le prolongement du tramway avance à petits pas

La création d'une section de tramway sur la rue de Rome, entre la Canebière et la place Castellane prend décidément son temps. Le calendrier dérive et l'objectif d'une mise en service en 2014 s'est envolé. La date de mars 2015 est désormais avancée. La double voie est désormais posée et les travaux d'aménagement ont pu commencer. En outre, une nouvelle station est créée sur la Canebière, afin d'améliorer les correspondances. En effet, la ligne T2 dispose de stations à Noailles puis sur le cours Belsunce, alors que la future ligne T3 Arenc - Castellane disposera d'une station cours Saint Louis au carrefour avec la Canebière.

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Marseille - Canebière - 22 novembre 2014 - La nouvelle station Canebière-Capucine facilitera la correspondance entre T2 et T3 en évitant de remonter jusqu'à l'Alcazar sur le cours Belsunce. © Ph. Nemery

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Marseille - Rue de Rome - 22 novembre 2014 - Enfin le début de la fin pour la rue de Rome ! Les voies sont posées et l'aménagement des statons a commencé, ici la station Dragon. Finalement, la nouvelle section sera complètement à double voie alors que le premier projet envisageait une voie unique. Un nouvel exemple d'insertion du tramway dans une rue peu large et bordée de nombreux commerces de proximité. © Ph. Nemery

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26 novembre 2014

Angers : deuxième ligne de tramway en concertation

Constatant le succès de sa première ligne, l’agglomération d’Angers souhaite étudier la création d’une deuxième ligne de tramway. Elle a réexaminé les premières esquisses de tracé et a souhaité effectuer quelques amendements pour maîtriser le coût tout en maintenant l’objectif d’éligibilité aux fonds de l’Etat (appel à projet Grenelle Environnement) et de la Région des Pays de la Loire. Une première phase de concertation est donc engagée jusqu’au printemps prochain par Angers Loire Métropole sur la base d’une ligne reliant les quartiers de Belle-Beille et de Monplaisir avec une longueur de 10 km contre 15 dans la première étude. Un nouveau franchissement de la Maine est prévu, comme sur la ligne A. Le tracé prévoit un tronc commun entre les deux lignes entre les places Molière et François Mitterrand.

La deuxième ligne tangenterait donc le centre-ville et jouerait la complémentarité avec la ligne A. En direction de Monplaisir, deux tracés sont envisagés autour de la desserte du quartier du Grand Pigeon.

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En revanche, la nouveauté de cette étude est l’intégration d’un maillon de 600 m qui se grefferait à la ligne A. Sur le boulevard Foch, en utilisant les appareils de voie préinstallés en vue de ce que devait être la ligne B à l’origine, cette courte section rejoindrait la ligne B à hauteur du centre de congrès, sur la place Pierre Mendès-France. De la sorte, l’hypercentre serait entièrement desservi par le réseau constitué, le centre de congrès serait relié à la gare.

 Mieux, en créant les raccordements appropriés, il serait possible de créer un itinéraire bis pour la ligne A en cas de perturbation dans l’hypercentre (place de Ralliement) sans devoir interrompre la continuité de l’itinéraire. Il serait surtout possible de créer de nouvelles lignes à coût quasiment nul avec une exploitation maillée :

  • Place Mendès France, pour une liaison entre la gare et le quartier Monplaisir (ligne C)
  • Place Molière, pour une liaison entre la gare et le quartier Belle-Beille (ligne D)

Outre les jonctions entre les voies, une nouvelle station gare, sur la rue Denis Papin, serait nécessaire, en utilisant les aiguilles déjà posées lors de la création de la ligne A anticipant le projet de ligne B alors esquissé.

Somme toute, si le tracé de la ligne B ne passe plus par la gare, le nouveau projet laisse la porte ouverte à un système maillé potentiellement plus efficace. Moyennant une fréquence de 10 minutes sur les lignes B, C et D, les quartiers de Belle-Beille et Monplaisir auraient bien un tramway toutes les 5 minutes avec deux destinations parfaitement complémentaires.

Notre dossier sur le tramway d'Angers.

15 novembre 2014

Percée du Citaro C2 sur les réseaux français

La nouvelle version du Citaro de Mercedes, répondant aux normes Euro6, fait son entrée sur plusieurs réseaux urbains français. Les nouveaux appels d'offres sont aussi une occasion pour les constructeurs d'accroître leur part de marché. Avec le Citaro C2, Mercedes a encore travaillé son best-seller, notamment pour réduire le niveau de consommation et le niveau sonore. Dans les versions à moteur vertical, la disposition en escaliers des sièges arrière disparaît.

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Rennes - Place de la République - 22 octobre 2014 - La ligne Chronobus C4 du réseau rennais, qui bénéficie de sites propres sur la majorité de son parcours, est une des premières équipées des nouveaux Citaro C2-G. © transporturbain

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Marseille - Avenue du Prado - 15 février 2014 - Pour ses "Très Grand Bus" marquant le retour des articulés à Marseille, la RTM a également retenu le nouveau Citaro, dans une version type BHNS avec 4 portes. La livrée est en rupture avec les lignes classiques pour les futures BHNS (dont fera partie l'actuel 21) © transporturbain

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Marseille - Corniche Président Kennedy - 23 octobre 2014 - Le Citaro C2 est aussi en cours de livraison dans sa version standard. Il arbore la nouvelle livrée de la RTM. © transporturbain

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Saint Germain en Laye - Rue au Pain - 4 octobre 2014 - En Ile de France, Mercedes a d'abord pris une place de choix sur les réseaux Optile. C'est désormais dans le parc RATP que le Citaro fait son entrée, au-delà du premier lot autoroutier voici plus de 10 ans. © transporturbain

14 novembre 2014

Regard sur les tramways de Bâle

L'agglomération de Bâle présente la particularité d'être à cheval sur trois frontières en voisinant la France et l'Allemagne. Son réseau de transport y est présenté de longue date comme exemplaire par la qualité du service et la densité de l'offre de transport en semaine mais aussi le week-end. Les tramways ont été relativement épargnés par les vagues de suppression de l'après-guerre, mais les trolleybus qui avaient fait leur apparition en substitution ont eux disparu. Les amateurs y trouvent aussi quelque satisfaction avec la diversité du matériel roulant, des compositions parfois bigarrées, et des configurations de ligne avec une composante suburbaine du réseau et la difficile ascension à Bruderholz. En outre, il présente la particularité de faire une petite incursion en France, dans le village de Leymen, avec la ligne 10. En décembre prochain, il entrera en Allemagne avec le prolongement à Weil am Rhein de la ligne 8.

transporturbain vous propose son nouveau dossier sur les tramways de Bâle, ouvrant une nouvelle série consacrée aux réseaux suisses. A vos commentaires !

14 novembre 2014

Toulouse : la 3ème ligne de métro au coeur des débats

Au cours de la campagne des élections municipales, les transports en commun ont été au coeur des débats, et même des clivages entre les candidats. Jean-Luc Moudenc a été élu notamment sur le projet d'une troisième ligne de métro type VAL contre les extensions du tramway, notamment la ligne suivant le canal du Midi et desservant la gare Matabiau, et en alternative à des projets de BHNS qui suscitent des critiques, notamment parmi les partisans de la voiture en ville. Reliant le site Airbus Saint Martin à Labège via la gare Matabiau. Les débats ont évidemment repris puisque ce projet de ligne C entre en conflit avec le prolongement de la ligne B de Ramonville à Labège, qui fut difficile à stabiliser, et dont les 3 km (373 M€) supplémentaires sont attendus en 2019 pour améliorer la desserte d'Innopôle. En revanche, la question du financement de cette troisième ligne de métro n'est évidemment pas stabilisée...

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5 novembre 2014

Caen confirme la disparition du TVR en 2019

C'est désormais acté. Après plus de six mois de tergiversations du fait du changement de majorité, la réalité technique a fini par s'imposer. Le sort du TVR de Caen est scellé : en 2019, un tramway, un vrai, lui succédera. Les travaux débuteront dans 3 ans, à l'automne 2017, et le TVR cessera son service dans la foulée. Durant deux ans, un service de substitution par autobus sera assuré. Durant les travaux de transformation de la plateforme et des stations, un nouvel atelier de maintenance sera construit, puisque le site dédié aux TVR n'est pas réutilisable pour du tramway. Il entraînera le prolongement de l'antenne Grâce de Dieu d'une station pour desservir le collège Marcel Pagnol, situé sur la liaison entre le site du futur dépôt et l'actuel terminus.

Une nouvelle branche de 700 sera créée entre l'avenue du 6 juin et la presqu'île, sur l'avenue Victor Hugo. Elle sera exploitée depuis la station Saint Pierre et amorcera la réalisation de l'axe est-ouest, avec la prédisposition du débranchement à la station Saint Pierre vers l'avenue Leclerc.

Le coût du projet est de 230 M€. Les TVR seront remplacés par des tramways de 32 m offrant 210 places à l'issue d'un appel d'offres à lancer. La capacité horaire de la ligne sera donc fortement augmentée pour tenir compte d'une prévision de trafic de l'ordre de 64 000 voyageurs par jour à l'horizon de la conversion.

Il y a quelques mois, la décision d'Amiens de suspendre son projet, suite aux élections municipales, avait mis Caen dans un certain embarras du fait du projet de groupement de commandes. L'agglomération caennaise devra remplacer 24 TVR, ce qui constitue en soi une commande intéressante, mais qu'il serait pertinent de regrouper avec d'autres besoins similaires afin de pouvoir optimiser le coût d'acquisition du matériel, à l'image de ce que Brest et Dijon avaient amorcé. En outre, cette commande peut relancer la compétition entre industriels, notamment entre Alstom et CAF dont la gamme Urbos3 sait rivaliser avec le matériel "légèrement" hégémonique d'Alstom.

2 novembre 2014

Le tramway de Mulhouse

La série consacrée aux réseaux urbains de tramway en France continue. transporturbain vous propose son nouveau dossier consacré aux tramways mulhousiens. Le renouveau de ce mode de transport est dû à la volonté politique de son ancien maire, attaché à un projet d'agglomération et de revitalisation d'un centre-ville malmené par les décennies du tout-automobile. Mais la particularité de ce projet est d'avoir immédiatement intégré un aspect suburbain en concevant un tram-train branché sur la ligne de la vallée de la Thur... quitte à essuyer les plâtres avec une réglementation à construire et des normes à adapter à un nouveau produit ferroviaire hybride. Mis en service le 20 mai 2006, les Citadis d'Alstom cohabitent depuis le 12 décembre 2010 avec les Avanto de Siemens engagés sur la ligne de Thann.

En revanche, le réseau marque le pas et les projets d'extension initialement envisagés ont été reportés.

A vos commentaires !

2 novembre 2014

Trolleybus de Marseille : tout a disparu !

Les derniers trolleybus ont circulé à Marseille le 27 juin 2004 : d'après le maire de la ville, il fallait rendre aux marseillais leur ciel bleu. Qu'importe si elle se place désormais dans les meilleures places du hit-parade des villes les plus polluées. Qu'importe si les autobus s'époumonent dans les rues à forte pente du réseau.

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Marseille - 15 février 2014 - Le carrefour Saint Victor avec sur le boulevard de Corse, les anciennes bifilaires du 54. A gauche, venant de la rue Sainte, celles du 55 direction Roucas Blanc et à droite celles des lignes 55, 61 et 80 venant de Roucas Blanc, Bompard et Endoume. L'intégralité du carrefour a été déposé. © transporturbain

Les lignes aériennes subsistantes concernaient les lignes de la colline (54, 55, 61, 80, 81) et certaines sections du 41. Une première tranche de dépose avait été justifiée par la construction du tramway, entre le Vieux Port et la gare de La Blancarde. La disparition des lignes subsistantes au cours de l'été 2014 s'est faite sans opposition. Il faut toutefois reconnaître qu'elles étaient en fort mauvais état et remontaient pour la plupart aux origines du réseau. Le trolleybus à Marseille a bel et bien vécu.

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Marseille - 15 février 2014 - La rue d'Endoume à la séparation des lignes 55 (Bompard) et 80 (Endoume). L'aiguille à fil coupé trahissait l'âge des installations électriques remontant pour l'essentiel aux années 1940.  © transporturbain

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