Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
transporturbain - Le webmagazine des transports urbains
20 décembre 2013

Toulouse prolonge son tram

Ce 20 décembre, la ligne T1 des tramways de Toulouse a été prolongée du terminus d'Arènes au Palais de Justice. Franchissant la Garonne pour pénétrer au centre-ville, elle contribue ainsi au délestage de la ligne A du métro en attendant son augmentation de capacité et améliore le maillage du réseau : le nouveau terminus est en effet en correspondance avec la ligne B du métro.

tram_toulouse

La courte section initialement envisagée jusqu'au Jardin des Plantes a été - au moins temporairement - abandonnée mais les 4 km et 6 nouvelles stations vont améliorer les liaisons est-ouest dans le centre de Toulouse, et notamment pour les usagers du T1, en évitant la double correspondance pour rejoindre la ligne B.

Le coût de cette extension atteint 115 M€ et devrait apporter 30 000 voyageurs supplémentaires par jour sur la ligne T1, soit un quasi doublement du trafic. Elle n'a pas nécessité l'acquisition de rames supplémentaires, l'effectif de 24 Citadis existant couvrant les besoins de l'ensemble de la ligne.

Parallèlement à cette inauguration, l'antenne de Blagnac à l'aéroport est en travaux mais sa mise en service n'est prévue qu'en fin d'année dans le meilleur des cas. En outre, les études ont été lancées pour une section de tramway poursuivant au-delà du Palais de Justice, principalement le long du canal du Midi, en passant par la gare Matabiau. Elle rejoindrait la ligne T1 du côté de l'hôpital Purpan ou de la station Casselardit, afin de proposer une liaison plus directe notamment vers l'aéroport.

Progressivement, c'est un petit réseau de tramways qui est en train d'être constitué à Toulouse, après la construction des deux lignes de métro.

Publicité
Publicité
18 décembre 2013

Douai abandonne le Phileas

Dans la catégorie des engins du troisième type, après le TVR à Nancy et Caen puis le Translohr de Clermont Ferrand, il y avait le Phileas de Douai : reposant sur la technique du bus guidé par un système d'aimantation, le TCSP de Douai n'a fait que souffrir des problèmes techniques du produit développé par le constructeur néeerlandais VDL. Initialement, la mise en service était prévue en juin 2008 et ce n'est que le 8 février 2010 que les véhicules purent être mis en service... mais sans le système de guidage.

Ainsi, Douai a décidé de remplacé ses 10 Phileas par 16 autobus articulés type BHNS sachant que les élus locaux annoncent que pour le prix d'un Philéas, ce sont 3 BHNS qui peuvent être acquis. Il eut peut-être fallu se poser la question avant...

Qui plus est, il faudra envisager des travaux de reprise du site propre puisque le Phileas disposait de portes sur ses deux faces pour la desserte d'arrêt à quai central, et que l'un des avantages - supposés - du guidage magnétique était de pouvoir réduire la largeur du site propre.

Voilà qui démontre - s'il le fallait - que toutes les solutions cherchant à muer un autobus en tramway par des solutions techniques "innovantes" en matière de guidage mais surtout empreintes d'une absence de maturité, se traduisent par des échecs patents.

18 décembre 2013

La personnalisation des bus a un coût

Envoyé par un de nos lecteurs havrais (merci à lui !), cette chronique bien renseignée sur les particularismes du marché de l'autobus en France et les desiderata des élus locaux en matière de BHNS.

Et vous, qu'en pensez-vous ?

16 décembre 2013

Les nouveautés 2014

Alors que 2013 s'achève, mettons nos agendas 2014 à jour de sorte à ne rater aucun des grands événements du transport public en 2014.

 Au chapitre des nouveaux réseaux de tramways, Aubagne et Besançon rejoindront le club de plus en plus fourni en ouvrant une nouvelle section, celle des tramways courts avec la mise en service des premiers Urbos3 courts de Besançon et des Citadis compact à Aubagne. Deux pionniers d'une conception plus économique du tramway qui pourraient en inspirer d'autres. L'ouverture de la première section à Aubagne est prévue en juillet. Le tramway de Besançon ouvrira quant à lui à l'automne.

 Au chapitre des extensions, l'année sera riche :

  • Bordeaux prolongera courant janvier sa ligne C du terminus des Aubiers jusqu'à la station Berges du lac, en attendant l'extension en travaux jusqu'au nouveau stade
  • Lyon mettra en service l'extension de T1 de Montrochet à Debourg le 19 février, et devrait en profiter pour convertir au trolleybus l'exploitation de la ligne C13 actuellement assurée par autobus en attendant l'achèvement de la pose des bifilaires entre Part Dieu et Grange Blanche
  • Valenciennes ouvrira au service voyageurs la ligne B du tramway en direction de Vieux Condé, inaugurée le 14 décembre dernier
  • Nantes devrait mettre en service son tram-train Nantes - Châteaubriant le 28 février mais les déboires du Dualis pourraient différer cette ouverture
  • Marseille mettra en service courant avril la ligne T3 Arenc - Castellane, marquant le retour du tramway rue de Rome
  • Grenoble ouvra la ligne E du tramway entre Louise Michel et Saint Martin le Vinoux le 28 juin, et à la rentrée de septembre l'extension de la ligne B entre la Cité Internationale et la station Résistance
  • En fin d'année, Toulouse disposera d'une deuxième ligne de tramway, T2, entre le Palais de Justice et l'aéroport, essentiellement en tronc commun avec la ligne T1
  • De même, Le Mans ouvrira une ligne T2 par la mise en service de la section Préfecture - Bellevue, supprimant la desserte en Y de la première ligne, le nouveau service reprenant la branche de l'ESPAL
  • Enfin, à Paris, la première section du Translohr T6 entre Chatillon et Vélizy 2 devrait être ouverte... après plusieurs années de retard, et la première phase de T8 entre Saint Denis, Epinay Orgemont et l'université de Villetaneuse.

Autant de nouveautés que transporturbain ne manquera pas de vous relater.

14 décembre 2013

Le tramway de Dijon

Nouveau dossier de transporturbain, consacré aux tramways de Dijon, comptant lui aussi parmi parmi les nouveaux réseaux de l'excellent millésime 2012, et qui constitue le cousin bourguignon du réseau brestois puisque les deux réseaux ont fait marché commun pour le matériel roulant. A vos commentaires !

Publicité
Publicité
14 décembre 2013

Clermont Ferrand prolonge son Translohr

La ligne A du Translohr de Clermont Ferrand est prolongée aujourd'hui de 3 stations depuis le terminus de Champratel jusqu'au château des Vergnes, avec 2 stations intermédiaires desservant la piscine et le stade Gabriel Montpied.

A cette occasion, transporturbain vous propose son dossier consacré à l'histoire des tramways et du Translohr de Clermont Ferrand.

14 décembre 2013

Caen : du TVR au tram

Nouveau dossier de transporturbain, consacré au réseau TCSP de Caen, assuré depuis plus de 10 ans par un TVR - Transport sur Voie Réservée - qui a défrayé la chronique et qui devrait être remplacé d'ici 5 ans par un véritable tramway. A vos commentaires !

14 décembre 2013

Le tramway de Brest

Nouveau dossier de transporturbain, consacré aux tramways de Brest, parmi les nouveaux réseaux de l'excellent millésime 2012. A vos commentaires !

13 décembre 2013

Bruxelles : des tramways flamands en ville ?

Bruxelles a déjà connu la coexistence de 2 réseaux de tramways, entre les lignes bruxelloises exploitées par la STIB, à voie normale, et le réseau vicinal de la SNCV (Société Nationale des Chemins de Fer Vicinaux) qui était lui à écartement métrique.

Le gouvernement flamand a décidé de construire 3 lignes de tramways dans le cadre du projet BrabantNet, en partie connectées au réseau existant, totalisant 60 km d'infrastructures et représentant un budget de 500 M€. L'objectif est de les mettre en service en 2020.

http://www.deredactie.be/polopoly_fs/1.1797776!image/2826038413.png_gen/derivatives/landscape670/2826038413.png

La première ligne sera orientée vers le nord-ouest, depuis Villebroek, et sera essentiellement implantée le long de l'autoroute A12 afin d'assurer un temps de parcours de 30 minutes. Elle desservira notamment Meise, Londerzeel et Breendonk. Elle rejoindra les tramways de la STIB du côté du Heysel et utilisera le réseau existant pour aboutir à la gare du Nord. Son caractère interurbain très prononcé avec des stations tous les 6 à 7 km le long de l'A12, pourrait donner lieu à des choix techniques d'infrastructure et de matériel roulant assez différents du réseau urbain.

La deuxième ligne partira elle de la gare du Nord pour rejoindre l'aéroport de Zaventem en 25 minutes, en desservant notamment le quartier de l'OTAN, avec un temps de parcours de 25 minutes, en suivant l'autoroute A201 après un parcours urbain notamment sur l'avenue Rogier et le tracé de la ligne 62, dont la Région de Bruxelles envisageait déjà le prolongement au pied des pistes.

La troisième ligne assurera la liaison entre l'aéroport et Jette, effectuant ainsi une veste rocade au nord de l'agglomération en suivant le ring.

Cette décision du gouvernement flamand ravive les débats, assez vifs, avec la Région de Bruxelles et la STIB, qui considère que ces projets doivent avant tout intégrer une démarche globale de planification des infrastructures de transport, et que la position flamande actuelle se place dans une vision concurrentielle puisqu'une partie des tracés se superpose à des projets actuellements à l'étude à la Région de Bruxelles. Le tracé de la ligne de l'aéroport est en effet considéré - non sans bonnes raisons - redondant par rapport à celui de la ligne 62 de la STIB...

13 décembre 2013

La dépénalisation du stationnement votée

L'Assemblée Nationale a voté aujourd'hui la dépénalisation du stationnement, qui pourra désormais être géré par les collectivités locales. Celles-ci pourront donc non seulement définir le niveau du prix du stationnement mais aussi de celui des contraventions pour non respect du stationnement payant. Aujourd'hui, le PV est à 17 € et ce tarif est jugé unanimement dérisoire et non dissuasif.

C'était une demande de longue date des élus locaux, portée notamment par l'ancien président du SYTRAL, l'AOTU lyonnaise, Christian Philip. L'objectif était d'affecter une recette nouvelle aux transports en commun pour augmenter la capacité d'investissement. En Ile de France, le STIF perçoit 50% du produit des amendes, contribuant aux projets d'intermodalité (terminaux d'autobus, parc-relais automobiles, parkings à vélos), à la mise en accessibilité et au renouvellement des matériels roulants.

020313_CITARO-thiers2

Le Havre - Avenue René Coty - 4 mars 2013 - La dépénalisation du stationnement au profit des collectivités locales fournirait des recettes nouvelles aux réseaux urbains pour développer l'offre et améliorer les conditions de circulations des autobus. © transporturbain

Reste que cette mesure provoque un déferlement de critiques dans un contexte marqué par une poussée anti-fiscale à l'encontre d'un gouvernement dont on ne peut nier la confusion de ses discours en la matière.

Non, l'argument de l'équité fiscale des adversaires, un brin opportunistes, de la dépénalisation du stationnement, n'est pas recevable : on peut tout de même admettre qu'un stationnement irrégulier dans une petite ville de province a moins d'effet qu'un stationnement en double file dans les rues de Bordeaux, Marseille, Lille, Lyon, ou a fortiori Paris. L'évaluation des minutes perdues par les transports en commun par infraction constatée est un exercice impossible, mais une modélisation des conséquences pourrait démontrer ce fait.

Par conséquent, si le PV à 17€ dans les petites villes, il semble tout aussi évident que le défaut de stationnement doit être plus sèchement sanctionné dans les grandes villes.

L'affectation de ces recettes aux autorités organisatrices des transports en commun leur octroieraient de nouvelles capacités d'investissement pour améliorer l'offre de transport : augmentation de l'offre, acquisition de véhicules supplémentaires, contribution à des projets de lignes de métro, tramway et BHNS.

On rappellera toutefois que le stationnement sur les arrêts de bus ou dans les couloirs réservés est lui astreint à un PV de 35€, qui mériterait lui aussi d'être réévalué, et objet d'un contrôle plus sévère, y compris pour les véhicules de livraison qui confondent "couloir de bus" et "emplacement livraison".

Par conséquent, à l'heure où les réseaux sont confrontés à un manque de moyens et une augmentation de la demande, l'affectation aux collectivités locales et aux transports en commun des recettes issues du stationnement, avec une certaine liberté de définition du montant des amendes (15 fois le tarif horaire de stationnement) constitue un bol d'air indispensable.

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité